SALUT, Nous avons le grand plaisir d'organiser pour la première fois à Lyon, la merveilleuse formation anglaise BURIERS, c'est donc un évènement, il y aura aussi les disciples de la jeune morte étoile Bételgeuse, Mardi 3 mai à 20h30 au Périscope pour 6 euros.
BURIERS
On a eu le plaisir de découvrir le talentueux James P Honey, l'été dernier dans le jardin du GRRRND Zéro en solo, et le revoilà cette fois-ci en formation style Baroque avec violoncelle, violon, guitare classique et folk, batterie et voix sous le nom donc de BURIERS. BURIERS compose des magnifiques pièces, morceaux sous forme de chansons, celles-ci peuvent évoquer Georges Brassens, Vladimir Vissotski pour le côté poétique des textes de BURIERS, musicalement BURIERS est assez iconoclaste, ils ont un son propre à eux, singulier, on peut penser aux artistes tchèques comme Métamorphosis ou à Buck 65 dans cet esprit là et cet esprit ci . Enfin bref, faites votre avis vous même en venant les voir jouer. Hé hé. Sinon, ce sont aussi des grands réalisateurs de clips (hé bein), vous pouvez les trouver, les découvrir sur leur site : http://www.buriers.co.uk/
BETELGEUSE
Bételgeuse est une étoile, c'est aussi un duo aux couleurs industriel et orientales formé de Nicolas Poisson (Sathönay, Ned, SK records) au Saz électroacoustique et échantillonneur et Damien Grange (Rature, 300mA, Bronzy Mc Dada, A-A, Marteau Matraque, Fck Dmn) à la voix et à la boite à rythme. Bételgeuse gravite donc entre Alan Vega et la musique Dabké. Vous pouvez écouter un morceau ici : https://betelgeuseduet.bandcamp.com/releases
Voilà au plaisir de vous voir Mardi 3 mai ou avant pour un autre concert. Amitiés l'universel underground
Arabrot sent la crasse, celle qui colle aux bottes un soir d'hiver pluvieux, celle qui te glace les os quand tu marches dans la neige molle, grise, humide dans une nuit blafarde le long d'une route abandonnée. Pas étonnant qu'ils nous arrivent des côtes norvègiennes, pris au piège entre des montagnes inhospitalières couvertes de neige et une mer grise à perte de vue, la pénombre en cadeau six mois par an. Alors évidemment ça donne envie de cracher des gros glaviaux musicaux pour essayer de passer à autre chose. Un jusqu'au-boutisme qui leur a valu entre autres, une victoire de la musique locale, des tournées en première partie de Converge, un cancer. Ca leur fait déjà un beau tableau de chasse.
A part ça ils sortent leur 7ème album après 12 ans d'existence, enregistré chez du beau monde, avec du beau monde en invités spéciaux mais ça tu le trouveras partout ailleurs et puis finalement ça n'apporte pas tant que ça au groupe qui d'ailleurs n'a de groupe que le nom. En réalité c'est sutout l'oeuvre de Kjetil Nernes, magnat acharné qui use un line-up à chaque tournée et vit dans une église déconsacrée perdue au milieu de la forêt le reste de l'année. Un groupe qui continue d'intriguer même quand il joue de la noise déjà sur-re-visitée par toute une ribambelle de suiveurs des Melvins.
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SATAN (grrrrrrind, grrrrrrenoble)
Entre grind et black metal, la frontière est ténue et Satan la fracasse à grand coups de crucifix inversés. Evidemment ça fait des dégâts. Aux chiottes le jusqu'au-boutisme, là ça tient plus de l'outrance qu'autre chose. Vomi de décibels dans tes esgourdes, ça suinte par tous les trous, une grosse déferlante de riffs qui aplatit tout sur son passage.
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STEVEN, STEVEN & STEVEN (doom consanguin, lyon) Satan les habite. Ils font leur grand retour et nous offre cette exclusivité. On vous aura prévenu.
La Cave 12 en parle très bien et je me souviens juste avoir eu le cœur chargé d'allégresse ET de verre pilés sur ce même morceau.
Plus récemment.
HERVE BOGHOSSIAN - Marseille
Artiste multi-facettes marseillais, créateur du label List et du festival Audiofocus (avec Matthieu Saladin). La palette musicale d'Hervé Boghossian va de l'acoustique à l'électronique et de l'improvisation à la composition avec une attention particulière à la texture du son et au rapport au temps.
Le Samedi 19 Mars l'orga du festival Été Indien propose une journée de soutien de midi à minuit pour renflouer ses caisses
`On a donc demandé à certain.e.s musicien.ne.s de venir jouer de nouveau pour Ete Indien mais à Lyon pour que l'on puisse payer leur défraiement du festival. C'est un nouveau concept. Illes ont tou.te.s accepté.e.s disant que :
"C'est le meilleur festival que j'ai pu faire, je serai toujours là pour vous" François Virot
"Vous refaite un patia? mais c'est extra je suis devenu vegan!" Somaticae
" Quand on m'a dit Ete Indien à des dettes, je me suis dit Wow meuf là c'est une mission pour toi !" Kcidy
"J'ai voulu faire Bruit Est Amour en hommage à Ete Indien" Jean Bender
"Je pense qu'Ete Indien mérite le même soutien que NDDL" Romain de Ferron
Et puis sinon il y aura les copains-pines qui voulaient bien venir nous soutenir et qu'on avait envie de voir!
Alors toi aussi viens le 19 Mars, tu as vu il y a 11 projets je crois, donc les formations s'étaleront de midi à minuit pile.
Il y aura à manger aussi, tout à base de pomme de terre, car si certain.ne.s sont au courant, nous les patates c'est entrée/plat/dessert. On est dada de cette fécule et elle nous le rend bien
Et puis un bar, et comme on sera en mars, peut-être qu'il fera beau et chaud et que du coup on vendra des mojitos et qu'on prendra PAS la carte bleue.
Duo guitare batterie prodige et taré. Tous ceux ayant vu Staer ces dernières années savent que ces enfants de viking ont une marque de fabrique et une maîtrise hors du commun. Il semble que rien n'ait changé à ce niveau là, si ce n'est qu'il faut dorénavant se passer du gros son de basse. Après Staer, on dirait que Golden Oriole cuisine avec les même ingrédients, à savoir : des boucles rythmiques étendues et ultra originales, que le blondinet des fûts parvient à rendre logique par la clarté de son jeu. Là-dessus s'imbriquent larsens et riffs dissonants issus de 168764 pédales d'effet non répertoriées. Gros gros son à tendance répétitive, hypnose aggressive qui impose la fascination, puis le barouf qui semblait immuable évolue cran par cran dans une dinguerie froide et plannifiée .... un peu comme la fin d'un épisode de benny hill quand il passe les images en accélérés .... mais avec plus de couteaux et moins de trompette. Pas d'album mais une mise en bouche stupéfiante
LÉSION ÉTRANGE (lyon)
Duo guitare batterie, avec Alex et Jo qui ont aussi Cougar Discipline et Saddam Webcam en commun et qui officient indépendamment dans Torticoli , Tombouctou, Neige Morte Plèvre ou encore Burne. Lésion Etrange, impro noise assez cadrée tantôt psyché tantôt jazzy qui s'étend longuement comme plusieurs morceaux indissociés. Tambours répétitifs, tension froide et ambiance urbaine, vitrine du beau son fender à lampe. The Psychic Paramount en moins rock ... ou Can en moins teuton.
LE CHENIL, organisation malfaisante futuriste et volontairement rétro-canine présente une date à la truffe coupante comme un sabre de la nuit sans lune et sentant la poudre à sanglier du grand-père ayant fricoté de la tranchée.
Viens ce sera bien comme un dépucelage torride dans une cabane de trappeur.
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L’écoute du dernier album en date d’unhappybirthday est l’occasion d’empiler les comparaisons habituelles lorsqu’il s’agit de postpunk, entre la froideur des guitares et celle des paysages industriels de Manchester. Unhappybirthday possède une affinité évidente avec New Order et les Smiths – entre autres – mais c’est bien d’Allemagne qu’est originaire le trio, plus précisément d’Hambourg. Sans se détourner des fulgurances pop qui caractérisent la poignée d’EPs sortie depuis 2012, leur dernier album fait l’objet d’une production un poil plus léchée. On pense notamment à la transition entre les deux premiers titres de l’album, prompt à vous mettre le cœur en pièce, ou encore ces incroyables nappes de synthé sur « Keanu ».
† GUM TAKES TOOTH (machine à deux hommes // Londres / Tigertrap Records / S.K. Records)
Amateur de nouvelles sensations, approchez-vous ! Créativité et maîtrise hors-norme des textures sonores et du rythme sont au rendez-vous chez le duo Gum Takes Tooth. Une batterie et un homme machine magnifiquement coordonnés. Chantre de l’électrocution épileptique à la Lightning Bolt, Battles ou Fuck Buttons, Gum Takes Tooth joue aussi sur les penchants borderlines d’un Butthole Surfers de la grande époque. Leur dernier album “Mirrors Fold” sorti en 2014 les a propulsés comme grand espoir de la scène expérimentale tout comme leurs lives incendiaires réputés pour leur sens de l’interaction physique avec le spectateur. L’occasion de fêter enfin à Lyon la sortie du LP “Silent Cenotaph” sorti chez S.K. Records en 2015, en coproduction avec Tigertrap. (https://skrecords.bandcamp.com/album/silent-cenotaph)
Classe Mannequin est un groupe de pop. Fondé autour de quatre musiciens issus de la scène indé nantaise, Classe Mannequin sert une musique hybride, entre l’immédiateté ludique de la pop et les tensions alambiquées du math-rock et de la noise. Classe Mannequin a enregistré un EP en 2012, puis joué entre autres en compagnie de The Wedding Present, Half Moon Run, Clara Clara, French Cowboy... Un album sortira en février 2016.
▬▬▬ INFOS PRATIQUES ▬▬▬▬▬▬▬▬
MARDI 23 FÉVRIER 20h30 | 6/7 €LE SONIC 4, quai des étroits 69005 LYON Métro Perrache !