vu que vous n'allez quand même pas rester devant votre télé à regarder quel horrible sort nous attend:
GORILLA ANGREB (Copenhague old school punk, si X ou Avengers étaient nés en Scandinavie...)
CHICKEN'S CALL (Grenoble. anarcho-punk passion)
DAITRO (Lyon. hardcore emotionel. oui, ça veut encore dire quelque chose)
5 euros en soutien aux personnes inculpées lors de l'expulsion du squat
Ungdomshuset le 1er mars dernier (et dans les jours qui ont suivi). infos
récentes sur www.modkraft.dk
Tu soutiens ou tu crains
29 mars 2007:
4 semaines de prison supplémentaires pour les inculpé-e-s d'Ungdomshuset.
15 personnes arrêtées lors de l'expulsion dUngdomshuset le 1er mars dernier resteront en détention 4 semaines supplémentaires. Personne n'a semblé troublé par les arguments contradictoires des juges lors de cette décision.
36 personnes au total ont été arrêtées à l'intérieur d'Ungdmshuset le 1er mars. 21 d'entre elles ont été relachées. Les 15 restantes sont en prison depuis l'expulsion.
Au bout de 4 heures de jugement, les 15 détentions ont été prolongées. Le procureur a déclaré qu'une libération irait à l'encontre du principe de justice et qu'il y avait de grandes chances que ces personnes, si elles étaient libérées, essaieraient d'enfreindre le bon déroulement de l'enquête.
Le procureur n'a pas précisé comment il serait possible pour elles
d'enfreindre l'enquête, étant donné que la "scène du crime" a été détruite.
Les 15 témoignages se sont déroulés dans 2 salles de tribunal différentes et les 2 juges ont examiné les cas de manières très différentes, malgré que les chefs d'inculpation soient similaires. Un des juges a refusé l'idée qu'une obstruction de l'enquête soit possible mais a décidé de garder les prisonnier-e-s enfermé-e-s au nom de la "justice". L'autre juge a eu l'attitude inverse et a déclaré que la notion de justice n'était pas la question, mais que la possibilité d'une obstruction de l'enquête était un
argument raisonnable.
Les 15 sont accusés de plusieurs violations (criminelles) du code penal :Violence et tentatives de violence sur des officiers de police, agressions et obstruction à l'accès d'une propriété privée envers son propriétaire (une loi qui n'avait plus été utilisée depuis 1960).
Les 21 autres personnes qui étaient à l'intérieur de la maison mais ont été libéré sont principalement des ressortissant-e-s étranger-e-s. Malgré que les circonstances de leur arrestation soient les mêmes que celles des personnes toujours en prison, le procureur n'a pas demandé le prolongement de leur détention.
Très peu de citoyen-ne-s danois-es arrêté-e-s dans la maison ont été libéré.
L'un d'entre-eux est un journaliste qui travaillait sur un documentaire à
propos de l'expulsion.
Plus tard cette semaine vont se dérouler les procès de certaines des
personnes arrêtées dans les rues durant les jours qui ont suivi l'expulsion.
Plus de 850 personnes ont été arrêté depuis que la police a procédé à
l'expulsion et environ 60 (inculant les 15) sont toujours en prison.