Ils sortent de nulle part ou presque, ont un line-up des plus improbables composé d'un indonésien sans papiers, d'un australien, d'un islandais et d'un italien, ont sorti un premier album dont personne n'a jamais entendu parler et qu'une personne de confiance m'a décrit comme étant une sombre merde, et je veux bien le croire.
Mais le deuxième, "The horse, the rat and the swan" a débarqué comme les 4 animaux de Brême, sauf qu'eux sont centralisés à Perth et depuis peu relocalisés à Londres, et qu'ils n'ont pas quitté leur chaumière pour fuire des maîtres en voulant à leur peau mais bel et bien pour répandre de par le monde leur vision d'un post-punk tendu et déroutant. Il est difficile de les mettre dans une case tant les ambiances varient au gré du disque, on passe des Swans à Brithday party pour retourner en trombe sur Liars sans autre forme de procès.
Le disque reste malgré tout emprunt de ce parfum de fin de soirée qui sombre dans le glauque, de jam inattendu qui dégénère. Leur myspace très bien fourni vous donnera une très bonne idée de tout ce que ce mélange peut donner. Dans six mois, ils seront sur un gros label, passeront pour trois fois plus cher dans une grosse salle, et en plus leur prochain album ne peut être que moins bien. Encore une raison de plus de ne pas les rater en concert, par exemple ce Jeudi 18 mai au Sonic.
snowman - Our Mother (She Remembers).mp3
snowman - The Horse (Parts 1&2).mp3
snowman - Daniel was a Time Bomb.mp3