Pendant un an et demi, vos humbles serviteurs du Grnd Zero se sont prêtés au jeu de l’enquête sociologique. Particulièrement centré sur le processus de négociation entre l’association et la Ville, j’ai tenté, dans le travail qui en résulte, de décrire finement dans quel état d’esprit ces activistes évoluent et luttent pour la survivance des musiques underground à Lyon (Ah, et y a aussi quelques pages sur le Pezner et le Kafé Myzik, pour un petit rattrapage en histoire locale). Globalement, la question que je me suis posé est de savoir comment une action collective à la marge des institutions (comme celle de Grnd Zero, donc) participe à redéfinir la politique publique de la Culture à Lyon ? Tout ça étant entremêlé avec des questionnements sur le rapport entre indépendance et soutien public, institutionnalisation ou non, les opportunités et les limites des friches culturelles…
Bon, ça reste un travail universitaire et ça comporte donc tout un côté rébarbatif et un jargon qui se veut chiadé, MAIS j’ose espérer qu’on peut trouver un peu de plaisir à le feuilleter par curiosité et peut être même glaner quelques infos intéressantes et des réponses aux questions qui vous taraudent tous depuis quatre ans, comme : Mais qui est le fabuleux coiffeur du président de Grnd Zero ? Existe-t-il réellement une love room, et où ? L’activisme est-il génétique ? Vont-ils arrêter de détériorer l’environnement urbain avec leurs posters cheaps ?…
Bonne lecture !