Max Tundra c'est un peu comme le Messie ou le fruit d’une union biblique entre Frank Zappa, Prince et Aphex Twin... ou un truc du genre. Le miracle génétique incarné.
Max Tundra c'est un peu comme mon idole... mais c'est surtout un demi-dieu (et je pèse mes mots). Demi par la taille s'il en est, Max Tundra est une sorte de créature syncrétique capable du meilleur comme du sublime.
Dès son premier maxi (paru chez Warp), on sent que le petit est nettement plus doué que la moyenne de ses homologues, qu'il a l'étoffe d'un héros, jonglant habilement entre Venetian Snares et Claude Debussy. Mais c'est à partir de son second Lp (Mastered by Guy at The Exchange) qu'il franchit le cap, en envoyant balader les conventions d'une électronica certes subtile, mais un petit peu désuète dans son côté nerd/glitch/breaks à gogo, pour s'élever enfin vers les sphères de la "musique universelle" : une pop virtuose et expérimentale sans le surligner, intergalactique et irraisonnée.