Bri au clavier. Lockée dans une pièce sans fenêtre sous néons à coudre des abstractions. Non je ne suis encore devenue maboule.
J'ai fini à peu près douze nouvelles robes (dont une en collab avec Héloïse), j'ai organisé l'atelier et j'ai le roster du défilé, la sceno aussi. Ca va être très formaliste cette affaire : genre, piano, chaises et basta. S'il y a du monde, on mettra des chaises dans l'espace chill et dans les couloirs mais bon là je rêve doucement - déjà si on remplit l'atelier, je serai j o i e.
Ce sera le vendredi 3 juin à 19h. On va faire une perf avec koji, ju à la photo, pis défilé pis mix des amies. On imprime l'affiche en riso demain. Merci Toner Toner <3
On a eu bien chaud ces derniers jours. On a mangé nos premières cerises et j'ai failli foutre le feu à mes collections. Sérieusement. Des fois, c'est comme une vague qui me prend : tout brûler. Parce que, parce que.
Ces robes viennent d'un futur queer, d'un futur qui se chuchote entre adelphes, quand le monde penche trop vite vers l'abîme. On sait le désir, on sait le délié. Porter tout ça, organiser tout ça, faire tout ça avec ces mains qui parfois se dérobent au travail - des fois, on perd espoir.
Mais il y a la lumière au plexus, qui brille, sans faillir. Allez.
Car les robes - miracle, elles tombent pas en morceaux.
Je vous embrasse
bri