Parfois il m'arrive de danser.
Du moins d'effectuer une pseudo-parade nuptiale en remuant sensuellement mon bassin meurtri, mon torse voûté et ce qu'il me reste de genoux.
La dernière fois, c'était en écoutant ce morceau de REMEMBER REMEMBER, avec un titre ("the dancing") dont l'obscure signification continue de m'échapper malgré le service performant de traduction de Google™.
REMEMBER REMEMBER est en réalité un seul homme, seul dans la vie, mais accompagné d'amis musiciens en concert.
Il vit dans la plus belle ville du monde et sort des disques sur un label has-been.
Habituellement il compose des pièces minimalistes bricolées à base d'arpèges de guitares, de boucles concrêtes (ci-joint un morceau dont le rythme est assuré par un briquet) et de drones planants laissant peu de chances à un dépressif de survivre à une première écoute. Sauf là :