Bien qu'aujourd'hui encore en cryostase, le webzine grrrndzero est toujours là. Il reprend des forces et pourra bientôt battre la campagne comme un fier animal béat courant après ses nouvelles passions éphémères.

La section imagerie rassemble principalement les vidéos de concert de concerts passés. Le plan est de développer un peu cette zone. Qui sait la webdoc-fiction-témoignage-interactif-big-data sur la vie quotidienne de Grrrnd Zero « Tout pour La Cause rien pour les Autres - saison 1 : Crust beer et lingerie fine » sortira peut-être un jour. Et pourquoi pas un live stream de nos sessions cuisine ou du chantier ?

On va essayer de rassembler des liens à la cool dans cette section là aussi. Des sites qu'on aime bien, des projets qu'on jalouse, des trucs à lire à notre place, des images rigolades, ce genre de choses là.  

Les archives chaos sont les archives de TOUT le site depuis les début de gz, par ordre de publication.
Quelques trucs se sont peut-être perdus entre les différentes version du web, mais sinon on archive méthodiquement et tu peux tout explorer.

 

 

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Very serious underground music


A une époque, on trouvait sur tous les disques distribués par Tripsichord une étiquette collée par le distributeur, avec inscrit un style, un qualificatif des plus adéquats qui soit. Je ne m'étendrais pas sur le fameux "very serious underground music" inscrits sur les disques du label Prohibited, quoique je sois pas sûr que ce soit l'idée du distributeur... Ce dont je me souviens, c'est qu'il y avait inscrit "intelligent hardcore" sur le deuxième album de Condense... Et bien, justement, ce n'est pas de choses intelligentes dont il est question aujourd'hui puisqu'on va parler des Donnas :

The_Donnas_-_Spend_the_Night

Alors que je commençais à me faire à ce rythme de vacancier, mois d'aout peinard à Lyon etc... le hasard de la glande estivale à voulu que je me réécoute ces deux 45 que j'avais choppé lorsque je bossais dans unes de nos chères radios locales, où l'on peut parfois bénéficier de privilèges (ou inconvénients selon les cas), du genre récupérer certains disques ou même objets dérivés, à faire gagner aux auditeurs. Certains programmateurs de radios de la ferarock en profitent même pour en revendre quelques uns chaque semaine pour arrondir les fin de mois; moi, comme un con, j'ai encore mon tee shirt de Cornu, mes bouchons d'oreilles Deftones, mon puzzle de voyage K's choice, des dizaines de cds plus ou moins merdiques, j'en passe et des meilleurs... et puis quand même, j'y viens enfin: mes 45 tours des Donnas.

Cet été (nan, pas celui-là, l'autre...), j'ai bien coincé sur ces deux titres, sortis sur major dégeu (les premiers disques sont sur Lookout ! si ça peut vous rassurer), certes, mais en tous cas, diablement efficaces. Enormes riffs racoleurs, beats entrainants, avec la cloche sur chaque croche s'il vous plait, et surperbes voix de jeunes femmes qui ont des choses à dire: "Take it off", " Backstage, there's no backstage for you", etc... Quand les nanas se mettent à la jeune beaufitude à l'américaine, quoi... on dirait la version féminine de Kiss. Quelle classe, j'vous jure ! Ces morceaux, à force de me les réécouter dans la bagnole, sur n'importe quel trajet, en rembobinant à chaque fois que c'était fini, j'ai fini par me les procurer sur un des ces trajets, en faisant une pause chez un des disquaires locaux, en disant bonjour avant de filer directement au rayon "girls" ou "riot grrrls" ou je sais plus quelle apellation à la con, en ésperant y trouver désésperement plus de morceaux de mes icônes du moment... un petit coup d'achat compulsif, ou de "thurstonite".

19 euros le 33t des Donnas, encore sur major, ça pourrait faire mal au cul s'il était mauvais ce disque. Mais non. Dès que je tombe dessus, pas ou mal rangé, entre Leonard Cohen et les Reactionnaries, je me sens bizarrement comme une adolescente hystérique gonfléé de testostérone, qui se maquille et se parfume, pour aller au collège en écoutant pour la première fois du rock'n'roll, un peu fm, certes, mais du rock'n'roll quand même.

A vous de voir avec TAKE IT OFF

Là, j'vous mets les paroles * pour que vous le chantiez en écoutant le mp3 :

THE DONNAS - TAKE IT OFF

Bon, évidement, après je m'aperçois qu'il est 8h20, que les enfants sont pas encore prêts, l'école est déjà ouverte donc je redescends rapidement de mes fantasmes non assouvis, mon  maquillage, mon sèche cheveu etc...  mais avouez, lecteurs et lectrices de Grrrnd Zero magazine, que c'est pas Animal Collective qui va vous donner des bouffées de chaleur pareilles !!!


Ok, vous auriez préféré un truc sur un machin plus intello??? Ok, en voilà un peu. Les hollandais de The Ex, ont sorti il y a quelques années (93?? de mémoire**), un  des albums les plus marquants de l'histoire du rock. "Mudbird shivers" ne paie pas de mine, comme ça, y' a des vrais refrains, ça chante, on retient des mélodies autres que celles chantées par Kat Ex, ou bien ces lignes de guitares noisy festives. Ce n'est peut être pas le meilleur album de The Ex, mais putain, il fait avancer les choses. Il fait cohabiter textes intéressants et refrains percutants qu'on chante sous la douche, rythmiques bruitistes hallucinantes ("red roper") etc... bref, ils proposent et amènent quelque chose. Et tout ça, grâce à quoi? à qui? Han Burhs, vocaliste invité sur ce disque, et sur tous les morceaux. Oubliez Mike Patton, mesdemoiselles. Oubliez Phil Milton, les gars. Han Burhs est le sauveur de la performance vocale ultime. J'en veux pour preuve ce disque avec The Ex, ainsi que les disques de son groupe, The Schismatics. Introuvables, même sur le net, Ebay, Gemm, etc... et, bon, voilà, je vous raconte pas encore une de mes journées d'été... mais bref, j'ai trouvé ce 45 chez Boul'dingue et j'en suis toujours pas revenu. Du prix non plus d'ailleurs.***

The Schismatics - Trigger Doom

schismatics

* Pour lire les paroles, cliquer sur "lire la suite"

**C'est Olivié de Grrrnd Zero qui a mon disque, depuis... 1999 (je dis ça de mémoire encore, excusez, mais je bosse là dessus en ce moment...)

*** 18 euros, mais acheté 10 car erreur du vendeur puisque "tous les 45 sont à 10 euros"...

Lire la suite : Very serious underground music

L'âge de raison

Qui n'a jamais suspecté son vieux voisin célibataire et grincheux de se filmer, une fois rentré du turbin, en train de danser le cha-cha-cha en sous-vêtements féminins?
L'idée paraît toujours comique, mais quand le vieux voisin en question s'avère être le baron secret de la pop lo-fi, c'est encore mieux.

Tonetta est le pseudo d'un Canadien qui se fait peu à peu connaître depuis deux ans grâce à la trentaine de clips qu'il a tournés dans son sous-sol. On l'y voit généralement très deshabillé, travesti, grimé, masqué, se déhanchant un peu trop langoureusement, comme des portraits de Cindy Sherman animés d'une énergie priapique. La première impression est donc mêlée d'amusement et d'effroi, surtout si l'on tombe d'abord sur ses videos en tenue SM. La moitié des gens doivent probablement chercher à oublier ce qu'ils ont vu, tandis que l'autre moitié ont l'intelligence de faire attention, au delà du spectacle volontairement grotesque, à la musique : un mélange de funk casiotone, de glam de clochard, de bossa de supermarché, le tout arrosé d'une voix de crooner et de textes vicieux. Dans Tonetta se bousculent à la fois Amanda Lear, Johnny Cash, Prince et Wesley Willis -- on peut difficilement éviter l'étiquette outsider.

Le tube drugs drugs drugs, dans une des rares vidéos où il est vêtu à peu près normalement :

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L'esthétique VHS kitsch de ses productions n'a cependant rien à voir avec l'ironie postmoderne ennuyeuse d'un étudiant en art autocentré. Tonetta, qui doit approcher la soixantaine, a commencé à écrire et jouer en 1983 (chez sa mère, suite à son naufrage conjugal), développant depuis lors son propre univers de pop lubrique, gaie et bizarre. Et il est totalement sérieux.
Cette année, le label Black Tent Press a eu la bonne idée de sortir son premier vrai album, "777", qui compile ses tout premiers morceaux et d'autres plus récents. Evidemment Tonetta devra toujours son micro-succès à son compte Youtube. Avant les clips en cagoule et porte-jarretelles, son fanclub, qui aujourd'hui est bien réel, devait se réduire à deux pelés et un tondu dans la cambrousse de l'Ontario.


Tonetta - john & yoko

Tonetta - i'm gonna marry a prostitute

Ariel Pink, va te coucher:

Tonetta - crucify

Tonetta - devil devil

API UIZ


"API UIZ est un trio instrumental guitare/basse/batterie bordelais existant depuis 1995, composé de branleurs célestes jouant un rock instable avec une énergie catastrophique, passant les obstacles de justesse, enchaînant danse et violence sur fond dissonant de fausses notes métalliques, risquant à tout moment de s’échouer."

(auto-description à peine modifiée)

Leur dernier album, Esthétique de la Fin, édité en vinyle uniquement sur leur label Les Potagers Nature (allez donc faire un tour sur le site, ils mettent tous leurs disques en téléchargement gratuit), est plus que pas mal.

Api Uiz - Le voleur

Api Uiz - Esthétique du fragment

Télécharger l'album en entier

obadia1

l'amour blesse

Il y a un joli film flamand de 1987 qui s'appelle "Crazy Love", un peu naturaliste, un peu série B, puis qui vire d'un coup vers l'onirique bizarre, bref, une bonne surprise. "Crazy Love" est un triptyque sur le destin miteux d'un prolétaire sexuel - normal, le réalisateur Dominique Deruddere s'est inspiré de diverses nouvelles de Bukowski pour l'écrire.

Le deuxième chapitre du film décrit son adolescence cauchemardesque, sponsorisée par une acné dévorante. C'est là que résonne "Love Hurts", morceau que des gens aussi divers que Roy Orbinson, Cher ou Nazareth ont réussi à massacrer. Le film a heureusement préféré la version originale des Everly Brothers, qui est un bijou intergalactique de mélancolie délicate. On a envie d'avoir exprès le coeur brisé pour l'apprécier d'autant plus.

Everly Brothers - love hurts

On peut télécharger le film sur le site indispensable surrealmoviez (mais j'espère que vous êtes déjà membres, car pour l'heure ils ont fermé les inscriptions).


CrazyL

Dustin Wong !

Dustin Wong, outre sa bouille de bienheureux perpétuel (cf photo), est un guitariste qui a le pouvoir de faire exploser des bulles de savon dans le cerveau quand on l'écoute. Il a monté Ecstatic Sunshine, puis est parti vadrouiller dans Ponytail.


En à peine plus d'un an, il a aussi sorti trois albums solos : Seasons (un cd-r), Let it Go (une cassette), et enfin Infinite Love (un double album chez Thrill Jockey, ça rigole plus).

Les deux premiers sont des bricolages assez réussis, où Dustin utilise de l'harmonium, des voix retravaillées, des claviers et des samples en plus de sa guitare.


Mais c'est Infinite Love - un seul long morceau, que l'on peut tout de même écouter en pistes séparées- qui le fait passer dans la catégorie "superheroes" de mon disque dur. Il y réduit sa palette instrumentale : une guitare, quelques pédales (distorsion, boucles, delay...), un tout petit peu de boîte à rythme. La musique est construite à partir de boucles mélodiques répétitives empilées les unes sur les autres. C'est très technique, ça va vite, le travail sur la rythmique, les timbres et les textures est étourdissant.
On pense à du Steve Reich groovy, à du post rock épique genre Explosions in the Sky mélangé à de la pop malaisienne psyché, ou à du John Fahey qui aurait fait un enfant avec Super Mario Bros. Car Dustin affectionne tout particulièrement les mélodies joyeuses et naïves; certains diront niaises, mais ils sont aigris.

Quelques extraits d'Infinite Love : 

Infinite Love - 1


Infinite love - 14

Infinite Love - 12


Un long et beau morceau de Seasons :

Dustin Wong - Spring/Summer

Infinite Love sort en double lp, l'un est appelé Brother et l'autre Sister. Chacun commence et finit pareil, mais au milieu il prend des chemins différents (un peu plus expé sur brother, un peu plus pop sur sister).

Un dvd est inclus, pour mater en même temps qu'on écoute l'une ou l'autre version de l'album.
Dans quelques exemplaires, Dustin a inséré des tickets magiques qui donnent droit à un concert privé par Skype. Ecrivez nous si vous tombez dessus, merci, on amènera des bières. Dans tous les cas, on espère bien le faire jouer en 2011.

On peut acheter le disque ici.

 

dustinlebienheureux

Keep Austin Weird - 2

When Dinosaurs Ruled The Earth jouent une sorte de noise rock à la fois martial (avec quatre guitares synchrones) et sorcier (hurlements de trépanés doublés de grosses réverbs, bazar sonore total et assumé) qui donne envie de faire plein de dégâts avec un gros bulldozer.
Il y a quelques mois, j'avais été fort réjouie par un concert que ces cinq individus donnèrent dans la cour d'un vieux troquet où un Mexicain fumait des menthols. Il faisait un froid polaire proprement scandaleux pour la saison, mais cette petite demi-heure de débauche sonique fut tellement formidable qu'on en finissait même par accepter toute aberration climatique.

Peu de temps après je me précipitai sur Not Noiice, leur album sorti en 2007, lorsqu'ils étaient encore sept... et beaucoup moins balèzes. Je me trouvai donc à court d'arguments matériels pour convaincre mon prochain que les Dinosaurs étaient la meilleure chose qui soit arrivée au Texas depuis Tommy Lee Jones sans qu'on me tapote gentiment sur la tête pour que je me calme.


Mais depuis cet été, c'est la joie :

boris


En effet, les Dinos ont sorti un EP intitulé Peaced -- cinq titres merveilleusement chaotiques qui, enfin, enchantent autant que leurs concerts. Son enregistrement fut selon leur propre communiqué "loud, drunk and stoned". Ca s'entend.


When Dinosaurs Ruled The Earth - you've got male

When Dinosaurs Ruled The Earth - closet athlete

et dans celui-ci ça bamboule méchamment à partir de 2.44 :

When Dinosaurs Ruled The Earth - selected for jerry duty


PS : Du premier album, on peut sauver au moins ce titre:

When Dinosaurs Ruled The Earth - it's casual


Et cette vidéo, très drôle, dommage que le morceau ne soit pas terrible.

allez les filles

DaraPuspitaLPFront

 

Dara Puspita était un groupe de garage pop indonésien, actif de 65 à 73. Sautiller sur leur musique est un antidote crédible à tous ces groupes de filles de revival pop 60's plus ou moins agaçants (vivian girls, dum dum girls, best coast...) qui pullullent depuis quelques années.

 

Dara Puspita - Pip Pip Yeah

 

Plus d'infos sur la page de Sublime Frequencies, qui a récemment édité une anthologie du groupe. Elle est déjà épuisée, donc je n'ai aucun scrupule à mettre le disque en entier :

Dara Puspita - 1966-1968 (sublime frequencies, 2010)

et pourtant on y croyait


Mais il faut bien accepter la réalité même quand elle se révèle pénible :


Halmachintruc Digest, le nouvel album de Deerhunter (jusqu'ici prétendant crédible au titre de meilleur groupe de pop du monde), sonne comme une pub Sfr.

Une pièce a conviction :

Deerhunter - fountain stairs



Argh.
Nonmaissérieux.
Et c'est pareil tout du long.
La nervosité sèche et les décollages psychédéliques se font supplanter par une fadeur pompeuse digne des Cranberries.

Arrêtons de passer à la ligne pour dramatiser notre consternation, et cherchons un responsable :
 
Halcyon Digest a été produit par Ben Allen, déjà en charge du son de Merriweather Post Pavillon : un expert méticuleux et virtuose en qui on peut toujours avoir confiance pour transformer une bonne chanson en désastre.

Car tout comme sur le dernier album d'Animal Collective, la créativité et l'aisance mélodique sont encore présentes, la plupart des morceaux sont loin d'être honteux, mais l'ensemble est enseveli sous quatorze couches de pâtisseries tunisiennes. Ces deux albums reçoivent d'ailleurs un acceuil comparable de la part des médias culturels ("on défaille d'émerveillement devant tant de génie pur","l'aboutissement de toute une oeuvre", "John Lennon n'est pas mort"...). C'est toujours un peu effrayant de voir un groupe sanctifié pour son album le plus inutile.

puppetride

Cela dit, les ballades dépouillées s'en sortent mieux :

Deerhunter - basement scene


Le reste n'est que déception amère.


MAIS N'OUBLIONS PAS :


Ces mêmes mecs ont offert au monde une bonne quinzaine de tubes scintillants :

Deerhunter - Never Stops

Deerhunter - Nothing Ever Happened

Deerhunter - Hazel Street

Deerhunter - Wash Off


Et aussi l'un des meilleurs concerts que nous ayons eu la chance d'abriter (dans notre salon, juin 2008, prix libre). Il faisait 42 degrés, la moquette tremblait de toutes ses fibres, et La Lumière/Les Ténèbres/L'innocence/La sauvagerie nous ont secoué pendant 47 minutes. On a même vu un fan de musique expérimentale inaudible terminer en caleçon à danser sur des canettes brisées.

{vimeo width="600" height="480"}8526696{/vimeo}

Download de la vidéo du concert complet >>

bordel peuple

Dans la série « leur son ça fait comme avec les oreilles pleines d'eau après la piscine », Mess Folk se défend bien. Je n'ai pourtant intégré cette donnée qu'au bout de la troisième écoute, dans un car de Haute-Savoie.

Voici d'entrée un tube issu du maxi « Destroy the beautiful things », qui nous parle avec candeur d'Eros et Thanathos, et nous confirme au passage que le terme « Folk » est ici totalement détourné de sa connotation habituelle :

Mess Folk – you're too pretty (i wanna kill you)


mess hugs

 

Mess Folk est, à l'origine, le projet de Philip Tarr, un Canadien issu d'un bled pourri qu'il déteste. Un environnement qui l'arrange bien pour justifier son penchant pour la musique crust et mal élevée. Il a sorti l'an passé un album modestement intitulé « Songs that don't fit together at all », mais qui en réalité s'enchainent pas mal. Tout comme dans le reste de sa discographie, on y trouve tantôt du garage punk à la Eat Skull ou Mayyors, tantôt une espèce de harsh noise bidouillée par un ex-fan de hardcore 80s, voire parfois des divagations psychédéliques angoissées. Quant au contenu aléatoire de ce disque, son alternance presque potache entre excitation juvénile et remontées morbides évoque un peu l'ambiance des slasher movies à l'époque de tonton Nixon. On s'éclate bien et puis on morfle.

Mess Folk - The Collectors are coming

Mess Folk - Nothing to me

Mess Folk - Let it out of the basement


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