Bien qu'aujourd'hui encore en cryostase, le webzine grrrndzero est toujours là. Il reprend des forces et pourra bientôt battre la campagne comme un fier animal béat courant après ses nouvelles passions éphémères.

La section imagerie rassemble principalement les vidéos de concert de concerts passés. Le plan est de développer un peu cette zone. Qui sait la webdoc-fiction-témoignage-interactif-big-data sur la vie quotidienne de Grrrnd Zero « Tout pour La Cause rien pour les Autres - saison 1 : Crust beer et lingerie fine » sortira peut-être un jour. Et pourquoi pas un live stream de nos sessions cuisine ou du chantier ?

On va essayer de rassembler des liens à la cool dans cette section là aussi. Des sites qu'on aime bien, des projets qu'on jalouse, des trucs à lire à notre place, des images rigolades, ce genre de choses là.  

Les archives chaos sont les archives de TOUT le site depuis les début de gz, par ordre de publication.
Quelques trucs se sont peut-être perdus entre les différentes version du web, mais sinon on archive méthodiquement et tu peux tout explorer.

 

 

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les bonnes choses ont faim


C(l)ockCLeaner, c'est un peu le rictus carnassier mais non dénué de tendresse de ton meilleur ami qu'un rituel ésotérique aurait transformé en monstre pervers et coprophile.


Adios, Au revoir, Uz edzēšanos, Hej då.

C(l)ockcleaner sort donc un disque posthume (enregistré en 2008), comme ça, en passant, discrètement, un dernier tour de piste, la chute tordante d'une mauvaise blague, cynique et douloureuse. Si vous ne connaissez pas les précedentes productions de cette bande de dégénérés courez vous procurer Babylon Rules, Nevermind, The Hassler, et tout le reste en fait. C'est bien plus violent et moins rampant. Leur punk-noise a toujours cherché à se vautrer dans l'huile de vidange, à se vider les tripes dans un filtre rock'n'roll macabre, à calmer son jeu en l'enrobant de bitume frais, mais ici on tire son chapeau avec une douceur sournoise. John Sharkey III, chanteur/tête de con borderline en chef, se trouve ici à la lisière de la violence des précédents enregistrements du groupe et le calme orageux de son chant dans Puerto Rico Flowers, nouveau projet solo cold-wave avec une voix de Depeche Mode, moins inspiré que Clockcleaner et bien trop sirupeux par moments (allez quand même jeter deux yeux sur le site du label - excellent au demeurant - http://fandeathrecords.com/).

Quatre morceaux pour conclure, et autant d'occasions d'être littéralement englouti par une nuit carnassière, royaume de l'ombre et de l'envers de l'âme, lieu de convergence des pulsions venimeuses et brutales qui peuplent l'âme des meilleurs d'entre nous.

les meilleurs d'entre nous

Sauf qu'ici la pilule a été édulcorée, le parfum de soufre et de mauvaise rencontre dans le parking sale et mal éclairé d'un centre commercial s'est vu adjoindre une louche de parfum de mandragore.
Quatre titres seulement pour une balade morbide au pays des gens qui ont des aigreurs d'estomac pour toujours et cherchent à tenir le coup en se gavant de tranquillisants.
Quatre hymnes de stade aux travées bondées de mort-vivants mécontents.


Pissing At The Moon est une murder-ballad, comptine terrifiante pour adultes au coeur noir. Papa vient te maintenir la tête dans une flaque de réverb' jusqu'à ce que tes poumons se remplissent et explosent. Sharkey le Troisième égrène d'une voix assassine et tranquille des paroles inquiétantes : “I am just a dreamer/ And you are all my dreams/ And none of this was real/ Except when it was.” Encore des trucs cachés, ouai. Ça me dit rien qui vaille.

D'autant que le second morceau, Chinese Town, maintient la pression avec sa ligne de basse bulldozer et son rythme de marche de guinguois. C'est le freakshow par ici, un défilé d'indésirables, de putes fatiguées et de nerfs brisés. T'as 7 minutes pour te faire bastonner à terre et qu'on te laisse pour mort, jusqu'à la prochaine fois, avec cette ligne de guitare glaçante et suraïgue qui vient te rappeler à quel point tes gencives sont douloureuses.

Bien que tout l'EP soit irrigué par un souffle épique drôlement sordide, on trouve en troisième place de quoi rassasier notre soif inextinguible de tube fédérateur : Something's on Her Mind. À la fois la dernière poignée de terre sur une tombe fraîche, et la promesse de lendemains lumineux. La chanson commence comme un truc lent et gras, presque sludgy, pour enchaîner sur un riff démoniaque et insidieux. Sharkey chante ici comme un damné, d'une voix monocorde et mélodique, raclée à l'os, et vient extraire au fond des âmes charbonneuse un substrat de peur, d'anxiété, et, curieusement, d'espoir. “It’s okay/ It’s the same/ Something’s always on her brain/ It’s okay/ I am fine/ This will all be through in time/ It’s all right/ It’s the same/ She will always be insane.”, comme s'il fallait accepter et faire avec la perspective de dérangement psychique qui affleure pour toi comme tes camarades derrière chaque moment passé à lutter contre la schizophrénie induite par le consentement au respect d'un contrat social malade de son absurdité. Comme une déclaration d'amour un peu spéciale en fait.

Enfin, "Midnight Beach" ferme la marche, et oui, c'est encore une marche, une procession salace et infâmante. Les déséquilibrés sont de sortie et la ville leur appartient, tout en tension basse mais constante, roulements martiaux, basse pesante et serpentante, des insectes te remontent le long de la cuisse, une voix de nain maléfique résonne et te parle, étrangement, de possibles lendemains : “In the dark/ Take my hand and follow me/ Into the light.”

C'est Load Records qui sort la bête, et ça leur va bien au teint. Blâfard, quoi.

Auf Wiedersehen.

Clockcleaner - something's on her mind


Histoire de jeter une oreille au(x) (beaux) reste(s) de leur discographie, voilà Vomiting Mirrors, un morceau issu de leur LP incendiaire Babylon Rules. Honky-tonk piano coincé sur repeat, haine de soi, et éclairs résonnants de guitare avec le mal de mer en option.
-Missing Dick : deuxième piste de Nevermind, émasculation et violence sourde. Comme si les victimes d'un kidnapping sordide avaient enregistré une chanson dans la cave où ils étaient enfermés avant de se faire trucider.
-Enfin, Bad Man, extrait du EP The Hassler, déflagration punk, le sulfure en sus. Vilains, vilains garnements.



auf wieder sehen

y a pas que la no wave dans la vie

unlogistic

"Ah ouais, Unlo, trop bien, la dernière fois qu'ils ont joué, on a fait la teuf* avec eux jusqu'à 7 heures du mat". Cette phrase, je l'ai entendue un paquet de fois devant la distro lorsque quelqu'un avait la curiosité d'y jeter un oeil, et de s'arrêter sur un disque d'UNLOGISTIC. C'est bien sympa tout ça, mais un peu réducteur. UNLOGISTIC est bien plus que ça, enfin !! Des hit singles punk rock ultra rapides, des douces mélodies qu'on fredonne toute la journée... j'en veux pour preuve ce "i don't want" qu'on retrouve sur le split avec Cripple Old farts (all star band avec Greg de Rejuvenation, Steph de Rad Party... punk rock un peu plus old school, on va dire) sorti il y a quelques mois chez Rejuvenation. Mais là n'est pas le propos, je ne veux pas exposer mon amour pour ce groupe, mais l'utiliser pour en faire un parallèle intéressant: On retrouve sur la face d'Unlogistic (juste avant "i don't want") un titre dont le concept est tout simplement (le mot est faible) de mettre en musique un discours d'Adolf Hitler. Bon, ok, ça peut vous paraitre bizarre, provoc, douteux, lourd... ok, mais écoutez-le :

Unlogistic - Scheiflewitz

C'est fait? bien.

Deuxièmement, je me demande comment cette idée leur est venue. Ils écoutent régulièrement des discours d' Adolf Hitler ? Ils ne savent pas que c'est Adolf Hitler qui parle ? Ils ont cru que c'était la recette des fricatelles par Horst Tappert** ? Peu importe, c'est une excellente idée, réussie de surcroit. Si ça leur est venu comme ça, bravo les gars. S'ils ont piqué l'idée à René Lussier, c'est une bonne idée quand même !!!

René Lussier ? Oui, 20 ans avant ce disque d'Unlogistic, sortait en 1989 "Le trésor de la langue" (disque presque introuvable aujourd'hui, même si on se rend sur le catalogue d'Orkhestra, où l'on trouve pourtant les compact disques des Schismatics (je me suis fais taper sur les doigts la dernière fois, mais j'ai tendance, sans vouloir être snob, à parler de 33 tours quand j'emploie le mot "disque"...)) qui a rendu "célebre" notre guitariste canadien avant-gardiste préféré.

Vous avez sans doute remarqué que certains d'entre nous ont une manière de parler plus ou moins chantante ? Et bien, c'est justement ce que Unlogistic et René Lussier ont tenté de prouver, en retranscrivant les "notes" émises par les protagonistes de ces discours ou discussions. Pour Unlogistic sur un morceau, mais pour René (pas celui de Céline) sur un album tout entier. Le résultat n'est pas du tout indigeste comme vous êtes en train de vous l'imaginer, mais juste hallucinant de beauté musicale et technique, même si, il faut le dire, l'accent québécois aide quand même bien à ce genre d'exercice de style. Je vous encourage à écouter ce disque pour vous faire une idée, puisqu' ici c'est l'unique français du disque que j'ai choisi pour illustrer mon propos: Le général De Gaulle.

René Lussier -La visite de Charles de Gaulle

Adolf Hitler, Charles De Gaulle, Unlogistic, René Lussier, le parallèle est étrange et je vous laisse méditer longuement là dessus, en vous souhaitant, tout de même, une bien bonne décennie.

Rene Lussier (1989) Le tresor de la langue

*fête en verlan.

**l'acteur mort qui joue Derrick (je fais mon malin là dessus, j'ai appris son nom y'a pas longtemps.)

trash kit


mickeychapeau

Trash Kit
est un groupe pop punk mené par trois londoniennes qui tiennent à nous montrer à quel point elles ont écouté les Slits, les Raincoats et Erase Errata. Leur premier album (édité par Upset The Rythm) contient 17 titres et dure moins de 30 minutes, pendant lesquelles elles nous servent des voix fausses et enjouées qui se superposent approximativement, un peu de fingerpicking louchant vers l'afrique, et quelques éruptions vénères.


On passe un bon moment.

Trash Kit - Fame

Trash Kit -Cadets

Trash Kit - Bad Books



 

La vie à Grnd Gerlande - 3 :Pan Pan Pan


Arnaud Emerald, Thibault Sapphire et Jonathan Gold n’habitaient pas new york dans les annees 70. Et pourtant, à la vue de cette video de Pan pan pan en concert a la miroiterie cet été, on s’y croirait. J'avoue avoir fait l'expérience de leur musique régulièrement a travers le sol de notre local de répète (ils répètent juste en dessous). Seulement, depuis leur arrivée dans les locaux où ils jouaient du post rock atmospherique improvisé -ouch!-, le son du groupe a muté en une sorte de house, post punk ultra répétitif super joussif. Pour preuve, j’ai cru m'entendre sur le seul titre en écoute de leur myspace, un enregistrement d’après concert, pas de Pan pan pan, juste une petite meute de 20 personnes en train de crier (chercher la voix d enfant en train de muer!). Ils viennent aussi d'enregistrer un disque à Grnd Gerland.
http://vimeo.com/15223531



Pan Pan Pan @ La miroiterie from raymond on Vimeo.


Et aussi un autre morceau live, à écouter au casque pour bien en saisir toute la Puissance :

Pan pan pan - Noix de Coco (live)
 

GHETTOBLASTER


Mars 1964, Londres.

Millie Small, petite jamaïcaine de 16 ans, semi-star dans son île natale (elle a déja sorti plusieurs disques) enregistre un morceau, 'My Boy Lollipop', qui fera date dans l'Histoire de la musique (comme le sourire de Millie dans l'Histoire de la chirurgie dentaire).
C'est en effet la première incursion du ska en Europe, et c'est l'Angleterre, répercussion colonialiste oblige, qui sera touchée.
Fraicheur, naïveté, pull en V et mélodie imparable. Tout était dit en 01'53".
L'Angleterre ne s'en relèvera pas, et c'est le monde entier qui souffrira par la suite.



Grids

grids

GRIDS Kansas – LP

Permanent records/Lunchbox records

Il faut bien reconnaître que lorsque l'on apprécie un tant soit peu la dissonance bien placée et les musiques peu festives, il est des époques plus agréables que d'autres. Comme l'époque présente par exemple, où tout bon amateur de noise peut se réjouir d'une certaine vitalité de la création.

La « nouvelle » scène étatsunienne se débrouille plutôt bien et l'on sent poindre une certaine effervescence, mise en avant par de joyeux drilles tels que Pissed Jeans, Hawks, Stnnng, Pygmy Shrews ou autres Drunkdriver.

Grids partage avec ces derniers un certain amour du bruit, de la distortion à outrance, du chaos. Mais là s'arrête la comparaison, car Grids a l'avantage énorme de savoir malgré tout écrire des chansons, de donner vie à ce chaos, en choisissant une voie moins extrême, mais surtout mieux construite. Après une première production en 2010, White Walls, un peu décevante, Grids remet en avant sur Kansas ce qui leur avait si bien réussi auparavant: un sens génialissime de l'organisation du bruit. Car si les guitares bourrées d'effets peuvent parfois donner une impression de chaos, le tout est parfaitement maitrisé. La basse et la batterie restent droites, froides, martiales parfois, s'enfonçant régulièrement dans un bourbier malsain, et laissant libre cours à une guitare faussement bordélique qui sait retourner à ses bases mélodiques, donnant un poil de souffle à l'ensemble. La voix scandée parfait totalement le tout. Noise, rock, résolument punk dans l'approche et la manière, cet album apporte un sursaut de sauvagerie et d'énergie qui manque à d'autres. Je me souviens avoir échangé quelques mails avec un membre du groupe qui semblait s'intéresser à la « scène » européenne. Rien que de très sympathique il est vrai, mais marque importante d'une véritable envie de se nourrir de sons et d'influences, laissant libre cours à une volonté de créer et d'innover sans tomber dans la redite. Je ne saurais trop vous conseiller une écoute attentive tant le disque, sans être surproduit, loin de là, fourmille de subtilités et de trouvailles bruitistes. Un vrai bonheur qui laisse espérer une tournée européenne. En revanche oubliez toute velléité consumériste, vous n'aurez finalement aucune chance de posséder l'objet, pressé à 100 exemplaires seulement, mais disponible gratuitement sur le site du groupe. Quand je vous dis qu'ils ont tout compris...

 

Grids - Locals

De la pop

costume

Le premier album de Pill Wonder est sorti cette année, il s'appelle "Surf/Jungle", un nom fort bien choisi tant leur musique exsude toute la tropicalité (ça fait longtemps qu'on l'avait pas entendu, ce mot) de l'Equateur et du Vénézuela réunis. En fait, les Pill Wonder viennent de Seattle, et on dirait qu'ils ont fait un pacte pour ressusciter infiniment l'esprit des Beach Boys à l'aune de la technologie lo-fi. En substance ce sont trois guitares nasillardes, deux batteries rudimentaires, des voix fausses mais décomplexées, des clochettes, et des tas de bruits enregistrés de faune humaine et animale.

pill wonder - gone to the market

pill wonder - wishing whale

et le tigre est en toi ! :

pill wonder - what we know

et une jolie reprise de Guided by Voices : 

pill wonder - my valuable haunting knife

L'apocalypse souriant

don vito

Les membres de Don Vito viennent de Leipzig et forment un trio spontané, concis, dense et turbulent. Leur dernier disque s'appelle IV*, navigue avec dextérité entre structure et chaos, comporte dix morceaux et dure le temps de fumer une clope et demie. C'est habile comme du math rock, féroce comme du punk, débordant comme du free jazz, et ça donne envie de danser comme une patate.


Don Vito - Jean Luc Cora


Don Vito - Banana


Don Vito - Mihaha


On peut acheter le vinyle de IV ici (ils offrent le cd en bonus).
Ils joueront à Lyon fin mars.

*Le précédent, III, était sorti sur Gaffer Records, label hébergé à Grnd Gerland. On peut le commander .

Unsane

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Lorsque, perdu dans l'écoute boulimique de quelques nouveautés, se rappelle à mon bon souvenir l'époque lointaine ou j'écrivais pour des fanzines, papier j'entends, l'idée démente de récrire sur la musique me revient. Acte d'autant plus inconscient qu'à titre personnel lire sur la musique est une chose qui m'ennuie. Je sais, c'est étrange mais c'est ainsi. Commencer par une chronique d'UNSANE me paraît dans ce contexte être une bonne idée: nouveauté et continuité sont les meilleures amies du monde.

La nouveauté concerne 3 titres dont la particularité est de n'exister que sur format numérique. 3 inédits, en vente sur le site web développé, entre autres, par 2 membres du groupe : Coextinction Recordings, étrange concept web porté par Chris Spencer et Dave Curran, mais aussi James Paradise et Andrew Schneider. La famille en quelque sorte. L'intérêt d'un tel site et d'un format uniquement web me laisse un peu perplexe. Faire payer des titres numériques me dérange. Vous aurez compris cependant qu'en 24 heures les titres se trouvaient sur toutes les bonnes pages web. A vous de voir donc.

La continuité elle, se trouve dans la musique. Parce que le groupe n'invente RIEN sur ces trois morceaux, et c'est pour ça qu'ils sont si jouissifs. Basse énorme, guitare bluesy saturée, rythmique en fonte, voix aussi écorchée que plombante. Du bonheur en barre donc, et un son énorme. Unsane fait sa musique, qui à défaut d'être novatrice, n'appartient qu'à eux. Chose suffisamment rare pour être soulignée. Un seul bémol peut être sur le troisième titre, sorte d'instrumental mi « rock » mi « indus », qui n'est pas sans rappeler le dernier titre du Visqueen, dernier «vrai» album en date, où ces trois titres n'auraient d'ailleurs pas dépareillé. Une instru donc, qui marque soit une nouvelle passion du groupe pour quelques sonorités post-apocalyptiques, soit l'envie de torcher rapido un troisième morceau histoire de faire bonne figure. C'est selon votre humeur.

Mais qu'on se le dise, cela reste tout simplement excellent, très très au dessus d'une grande partie des sorties du moment, ce qui fera plaisir aux gérontophiles.

Unsane - Pigeon


grippe et pachydermie



Chief Stephen Osita Osadebe était un grand chanteur nigérian qui, pendant quarante ans, avec son groupe His Nigeria Sound Makers International, a brassé musique highlife, rumba, calypso et plein d'autres trucs qui donnent bonne mine. "Onuigbo"  est le tube international de ma chambre, et quand Osadebe se met à chanter, on dirait un vieil éléphant enrhumé.


Chief Stephen Osita Osadebe & His Nigeria Sound Makers International - Onuigbo

osadebe


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