Bien qu'aujourd'hui encore en cryostase,le webzinegrrrndzero est toujours là. Il reprend des forces et pourra bientôt battre la campagne comme un fier animal béat courant après ses nouvelles passions éphémères.
La sectionimagerierassemble principalement les vidéos de concert de concerts passés. Le plan est de développer un peu cette zone. Qui sait la webdoc-fiction-témoignage-interactif-big-data sur la vie quotidienne de Grrrnd Zero « Tout pour La Cause rien pour les Autres - saison 1 : Crust beer et lingerie fine » sortira peut-être un jour. Et pourquoi pas un live stream de nos sessions cuisine ou du chantier ?
On va essayer de rassembler des liens à la cool dans cette section là aussi. Des sites qu'on aime bien, des projets qu'on jalouse, des trucs à lire à notre place, des images rigolades, ce genre de choses là.
Lesarchives chaossont les archives de TOUT le site depuis les début de gz, par ordre de publication. Quelques trucs se sont peut-être perdus entre les différentes version du web, mais sinon on archive méthodiquement et tu peux tout explorer.
Pour atteindre des conditions d'écoute optimales, cette reprise des Smiths doit être écoutée en voiture entre 4 et 6 heures du matin, défoncé, de préférence à côté de quelqu'un qu'on aime.
Pendant un an et demi, vos humbles serviteurs du Grnd Zero se sont prêtés au jeu de l’enquête sociologique. Particulièrement centré sur le processus de négociation entre l’association et la Ville, j’ai tenté, dans le travail qui en résulte, de décrire finement dans quel état d’esprit ces activistes évoluent et luttent pour la survivance des musiques underground à Lyon (Ah, et y a aussi quelques pages sur le Pezner et le Kafé Myzik, pour un petit rattrapage en histoire locale). Globalement, la question que je me suis posé est de savoir comment une action collective à la marge des institutions (comme celle de Grnd Zero, donc) participe à redéfinir la politique publique de la Culture à Lyon ? Tout ça étant entremêlé avec des questionnements sur le rapport entre indépendance et soutien public, institutionnalisation ou non, les opportunités et les limites des friches culturelles…
Bon, ça reste un travail universitaire et ça comporte donc tout un côté rébarbatif et un jargon qui se veut chiadé, MAIS j’ose espérer qu’on peut trouver un peu de plaisir à le feuilleter par curiosité et peut être même glaner quelques infos intéressantes et des réponses aux questions qui vous taraudent tous depuis quatre ans, comme : Mais qui est le fabuleux coiffeur du président de Grnd Zero ? Existe-t-il réellement une love room, et où ? L’activisme est-il génétique ? Vont-ils arrêter de détériorer l’environnement urbain avec leurs posters cheaps ?… Bonne lecture !
Attention vous ne rêvez pas ça dure un peu plus de 5 heures et le fichier pèse 419.8 MB.
alors faites de la place sur votre disque avant de le télécharger
Anp, c'est KK Null (le leader de zeni geva, expert en hurlements et dispositifs électroniques qui donnent la migraine) et Seijiro Murayama, batteur fou. Ce duo existe théoriquement depuis 1984 mais, outre un live, n'a réalisé qu'un seul album studio, metacompound, en 2005.
Cet enregistrement risque tragiquement d'être sans suite, les deux musiciens s'étant brouillés (précisons que KK Null est dôté d'un ego, hmmm, déroutant). J'emploie le mot "tragique" car ce fracas de free jazz, de noise industrielle et de musique improvisée compte parmi ce que les deux musiciens ont produit de plus brut et saisissant dans toute leur prolifique discographie.
Ce groupe est génial. Passés incognito l'automne dernier à lyon en première partie de mogwai (qui pouvait bien se payer la place???), puis ratés aux instants chavirés au printemps... pas possible de les booker, car bien trop chers pour les 4 personnes qu'ils sont susceptibles de ramener en concert... merci conspiracy (leur tourneur). Bref. Leur nouvel album sur troubleman unlimited, aux accents de black dice et de musique bolivienne perchée, dépasse les longues nappes de drones assez fades des disques précédents. Vous trouverez surement ça chiant, mais moi je trouve ça génial.
Ecoutez aussi leur live aux instants chavirés sur radiowne.org,superbe radio online avec pleins de lives de groupes passés par chez nous, et d'autres qu'on rêve de faire jouer: wolf eyes; sister iodine; mv & ee; quintet avant; no neck blues band; ghédalia tazartes; astral social club; birchville cat motel; extreme enimals; jazkammer; magik markers... http://www.radiowne.org/-database-
Il aurait dû passer à Grnd Zero lors de sa récente tournée européenne, ça ne s'est pas fait et je ne m'en remets pas. Barr, c'est le projet musical de Brendan Fowler (qui édite notamment la revue d'art Anp Quarterly, avec Ed Templeton).Une sorte de hip hop indie nourri à pavement plutôt qu'à public enemy, porté par des textes qui ont oublié d'être idiots ou ennuyeux. Si le premier album était inégal et décousu, Summary (dispo depuis février) est maîtrisé et cohérent. C'est même un peu frustrant d'isoler deux morceaux à télécharger, tant il semble conçu pour être écouté d'un bloc.
Youpi, après 4 ans d'absence discographique, les melt banana sont de retour ! On reconnaît aisément le groupe tokyoïte : 18 morceaux, 34 minutes, deux hommes, deux femmes, une guitare frénétique, un chant aigu, de la vitesse, des ruptures violentes et du bruit.
Ils se sont cependant injectés des doses massives de joie pure, une demi douzaine de tubes ultra-mélodiques à écouter en dansant sur une plage avec un clone d'avril lavigne parsèment le disque. Peut être suis je aveuglé par l'éclat futile de la nouveauté, mais je crois bien qu'il s'agit de mon album favori de Melt banana, l'équilibre céleste entre punk sous crack et pop hystérique.
Doueh (prononcer douwai) habite l'ouest saharien. Il s'est fixé trois missions : écouter Jimi Hendrix, devenir un virtuose iconoclaste de la guitare, et tordre comme un dément le répertoire traditionnel saharawi. Sa femme et un ami l'accompagnent, chantent et tapent dans divers objets.
Doueh le radical du Sahara a fermement décliné plusieurs offres de majors, pour finalement n' accepter qu'un pressage vynile limité à 1000 exemplaires, édité par le très pointu label Sublime Frequencies. C'est enregistré à la maison, c'est donc un peu crade (surtout les deux premiers morceaux), mais ce mélange de pop et de musique mauritanienne sonne comme RIEN D'AUTRE sur terre.
Dan Deacon est un fervent promoteur de la débilité extatique. Il répand sa foi activement (environ 150 concerts/performances par an) avec un casio, un vocoder, divers bidules électroniques, et surtout son corps, avec lequel il chante, saute partout, éxécute des mouvements erratiques qu'on est bien obligés de rapprocher du concept de danse, le tout de préférence au mileu du public :
On devine aisément qu'il apprécie Devo, Raymond Scott et les jeux vidéo 8 bits. Il est par contre plus difficile de croire que ce demi-abruti a passé une maitrise de composition électro-accoustique (et pourtant si). Il a déjà une demi douzaine de disques à son actif, tous dévoués à la cause pop punk électronique mongoloïde. Le tout dernier, Spiderman of the rings, est sorti mi-2007 sur Carpak records.