Bien qu'aujourd'hui encore en cryostase, le webzine grrrndzero est toujours là. Il reprend des forces et pourra bientôt battre la campagne comme un fier animal béat courant après ses nouvelles passions éphémères.

La section imagerie rassemble principalement les vidéos de concert de concerts passés. Le plan est de développer un peu cette zone. Qui sait la webdoc-fiction-témoignage-interactif-big-data sur la vie quotidienne de Grrrnd Zero « Tout pour La Cause rien pour les Autres - saison 1 : Crust beer et lingerie fine » sortira peut-être un jour. Et pourquoi pas un live stream de nos sessions cuisine ou du chantier ?

On va essayer de rassembler des liens à la cool dans cette section là aussi. Des sites qu'on aime bien, des projets qu'on jalouse, des trucs à lire à notre place, des images rigolades, ce genre de choses là.  

Les archives chaos sont les archives de TOUT le site depuis les début de gz, par ordre de publication.
Quelques trucs se sont peut-être perdus entre les différentes version du web, mais sinon on archive méthodiquement et tu peux tout explorer.

 

 

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la musique officielle de la fin du monde

Si je n'avais pas croisé la route du chouette label Netlab en Angleterre, je n'aurais probablement jamais entendu parler de John Cohen, voisin sur mon disque dur de John Carpenter, John Oswald, John Cage, John Kaced... Marrant, car un mélange hybride de ces derniers donnerait sans doute un truc relativement proche du disque dont je vais vous parler.

 

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Seul dans sa chambre, John Cohen fabrique des bruits, des atmosphères qui illustreraient parfaitement un documentaire BBC Planet Earth à gros budget sur la fin du monde. Une musique à écouter seul la nuit, à la fois séquencée et terriblement organique (terriblement), dont la texture et la noirceur pourra faire pencher l'humeur hivernale de l'auditeur vers les aspects dramatiques les plus incompréhensibles de sa vie. Je préviens. Ça s'entend qu'il continue de compter les vagues post Aphex Twin, Autechre, A. Rother, Tim Hecker & Cie, qui continuent de s'échouer sur les plages de Brighton où il vit aujourd'hui. Mais pas seulement, et certains passages sont tellement chargés émotionnellement qu'à la fin de ce disque trop court, vous vous retrouverez sans doute seuls avec le genre de silence pesant que la plupart des gens semblent redouter en société.


Comment dire, c'est comme si après un grand cataclysme, on arrivait enfin à capter de rares traces éparses de vie humaine à la surface de la terre. Et là, on chercherait à rentrer en contact avec nos proches. C'est très cinématographique : écouter cette musique c'est un peu comme voir un blockbuster dans un cinéma avec plein de basses mais vraiment plein. Sauf qu'ici c'est vous qui êtes en charge d'illustrer derrière vos paupières le déluge sonore de John, l'apocalypse selon Cohen, se complaisant dans le sombre, détruisant tout en espérant. Il est un peu magnifique l'univers projeté par le cerveau de ce jeune homme de 18 ans, l'âge auquel il a enregistré ce disque.

Et je ne peux m'empêcher de trouver ça incroyable de faire un disque pareil à 18 ans. Je ne peux m'empêcher d'imaginer qu'il faudrait soit lui faire écouter quelque chose du genre "ça fait rire les oiseaux" pour lui changer les idées, soit offrir à ce petit génie une résidence à vie dans un château vide et hanté du sud de l'Angleterre, pour qu'il y enregistre beaucoup d'hymnes grandioses et autres pièces spacieuses de ce genre. Des plages sous la surface desquelles la violence serait toujours latente (des fois on dirait un orage en montagne), des prestations pour fantômes errants sur les lieux de leur malheurs. Alors qu'avec les pouvoirs dont ils sont dotés pour apparaître, disparaître et traverser les murs à leur guise - au lieu de se complaire dans le désespoir qui a causé leur fin - ils pourraient être en train de se promener dans un centre commercial à San Francisco.

Cohen, c'est le type même du génie fraîchement réincarné, ou le génie d'un type qui sait comment s'y prendre pour faire tenir la masse de notre voie lactée composée de plusieurs centaines de milliards d'étoiles à l'intérieur d'un minuscule dossier MP3. Et quand je pense que la plupart de cette masse (83%) provient de la matière noire environnante, je pense à la musique tendue, hantée de noirceur, de corps et parfois d'éclaircies de John Cohen.

- Je recommande pour écouter ce disque : http://www.twenga.fr/offre/8715/3777140449687436436.html , je déconseille ces morceaux là sur des enceintes d'ordinateur.
- Je recommande une écoute dans la rue, au casque, seul, de nuit, par temps de pluie.
- Je ne le conseille pas aux états dépressifs, même sans les basses, ni en route pour Gerland car vous risqueriez de vous perdre dans quelques rues sordides et mouillées, errant jusqu'au petit matin autour des locaux de la grande secte zéro sans jamais les trouver.

Le disque entier est téléchargeable gratuitement ici

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Et le catalogue entier de Netlab, à découvrir en téléchargement gratuit : http://www.net-lab.co.uk/audio/

Colas, la gloire, le fric et les putes

Une double page dans le libé du 28 février est consacrée à JM. Bertoyas (notre copain Colas, édité chez à peu près tous les éditeurs cools français, du dernier cri aux requins marteaux. Parfois il nous fait même des affiches aussi belles qu'illisibles, et elles sont vraiment très très belles).

 

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Raymondovision

 

Bon, c’est soit je deviens vieux et con, soit c’est la sagesse qui m’assaille, mais ces derniers temps il m’arrive un peu trop souvent (à mon goût) de penser : "(putain quand même) c’était mieux avant"…
Pas comme si je portais des pattes d’eph’ ou des cols en moumoute, mais un sentiment récurrent qu’aujourd’hui rien ne s’invente, tout se transforme (heu… dans le meilleur des cas)… et c’est triste.

Aujourd’hui, je vais donc vous parler du monsieur en photo, un monsieur né le 10 septembre 1908 : Raymond Scott, compositeur, inventeur et précurseur… et ça fait vraiment froid aux yeux de replacer sa musique dans le contexte des années 50. Waou, rien que d’y penser ça me donne le tournis… (imaginer que Justice sont toujours vivants et Daft Punk font parfois des concerts paraît soudain un violent anachronisme).
À cette époque, le rock’n’roll n’existait pas et les membres de Kraftwerk étaient à l’école primaire… mais un jeune premier issu d’écoles de compositions académiques alimentait déjà la B.O des folles divagations d’héroïnomanes notoires et futurs.

Quand certains se contentent de très mal faire un seul et unique truc, Raymond Scott touche à tout : superhéros de l’illustration sonore (“commercials” et jingles-radio totalement freaks) à l’aube des années 40, dans un registre jazz/music-hall, ses thèmes font l’objet d’un recyclage compulsif agrémentant les plus illustres cartoons de l’époque.

Loin de se contenter d’améliorer considérablement le quotidien de millions d’Américains, Scott expérimente, cherche et trouve les sonorités du futur. Inspirateur de Bob Moog lui-même (inventeur messianique des premiers synthétiseurs analogiques), il développe les premières machines du genre comme cet “electronium” (en photo ci dessus) qu’il met aussitôt en application, posant (avant l’heure est un euphémisme) à peu près tous les jalons de la musique électronique future, cédant bientôt à la postérité un corpus invraisemblable de pièces instrumentales défiant les lois de la chronologie (bon, pour être honnête, ils étaient deux-trois dans ce cas et de prochains posts leur seront peut-être consacrés).


N’empêche que tout est là ! De l’électronica contemporaine aux mouvances les plus expérimentales et hermétiques… comme si le monsieur avait déjà tout inventé avant les années 70 ! C’est tellement saisissant que je vous invite à aller vous faire votre idée propre sur ces plages hallucinantes, tantôt breackcore primitif , électro-ludique ou transe-noise préhistorique. Les pièces maîtresses de son catalogue sont pour la plupart rééditées.

Raymond Scott - Cindy Electronium.mp3

Raymond Scott - The Wild Piece.mp3


à écouter (en priorité) :
> Raymond Scott - Manhattan Research, Inc. [Best of - double CD] (Basta, rééd. 2000)
> Raymond Scott - Soothing Sounds for Baby [Vol. 1, 2 & 3], (Basta, rééd. 1997)

Modern Spleen

En parcourant l'espace éditeur indé à Angoulême, on rencontre de tout... du timide mais efficace stand Tanibis à celui plus imposant de L'association squatté par des Mattt Konture et autre JM Bertoyas. Parmi tous ces espaces, je suis tombé sur Modern Spleen, un journal gratuit consacré à de jeunes auteurs. L'initiative a l'air cool, j'embarque le n°1 pour le lire plus tard, parceque bon, y'a tellement de trucs à découvrir ici en un si petit week end que le temps manque cruellement.

Quelques semaines plus tard, sur la boite du grnd, on reçoit un mail de l'asso NA qui se trouve être à l'initiative de ce projet. Alors, NA ce sont quelques étudiants de l'école de bande dessinée d'Angoulême. Ils ont décidé de publier tous les 4 mois de jeunes auteurs du monde entier (17 pour ce premier numéro), et d'inclure à chaque fois un dossier central consacré à une association sociale. Leur idée, en plus de faire découvrir de futurs talents, c'est aussi de pouvoir distribuer gratuitement ce journal dans plein de lieux différents. Des librairies bien sûr, mais aussi des salles de concerts, des musées, des cinés, des théâtres... Cela permet d'élargir leur lectorat à un public bien souvent amateur du genre, mais qui n'a pas forcément le temps ou l'idée d'aller dénicher des auteurs en marge des grosses productions qu'on aperçoit en tête de gondole des supermarchés de la culture. Bon alors pour arriver à faire un journal gratos dans toute la France, faut des sponsors, des partenaires, enfin de l'argent quoi... Dans ce premier numéro, ils se font discrets, juste un petit encart en bas de la troisième page. Pas de pubs envahissantes donc, juste des cases et des bulles, des illustrations pleine page, des auteurs qui vont vous en rappeler d'autres et certains déjà plus novateurs dans le style ou les idées. La qualité de ce premier numéro est forcément variable d'une page à l'autre, enfin tout dépend des goûts de chacun, bien entendu. Le dossier central est consacré aux gens du voyage, ces nombreuses communautés mises à mal dans la plupart des pays européens depuis quelque temps.

On vous colle en téléchargement le pdf du numéro 1 pour que vous découvriez tout çà :

ModernSpleen.pdf



Et on vous annonce qu'il sera dispo en version papier tous les 4 mois à Grnd Zero Vaise ou Gerland. On devrait aussi pouvoir le trouver dans des librairies comme Grand Guignol, le Bal des Ardents et sûrement ailleurs. On souhaite une longue vie à Modern Spleen et aux bénévoles et auteurs derrière tout ça, et comme dirait un certain Robert C :  keep on truckin'.

 

http://www.na-editions.com/

modernspleen

La loi des quotas

L’autre jour, en discutant de Merzbow avec Jean Philippe, j’ai employé le terme “Gagaku”, évoquant par là même l’une des traditions musicales les plus anciennes du Japon datant du Ve siècle. Interprétée uniquement par des musiciens professionnels et virtuoses dans l’enceinte exclusive de la Cour impériale, la musique de Gagaku constitue certainement le courant le plus savant et raffiné que l’Empire nippon ait enfanté (non rien à voir avec le théâtre Nô ou Kabuki, c’est encore un autre truc).
Mon érudit d’interlocuteur n’ayant jamais eu vent de ces merveilles rarissimes (heureusement immortalisées sur sillons, notamment par l’excellent label Ocora), je m’empressais (pour une fois qu’il m’incombait d’initier ainsi le doyen… menu retour des choses), dès le lendemain, de lui faire parvenir quelques extraits indispensables et pour le moins dépaysants.

N’ayant un penchant que très modéré pour l’élitisme, je ne peux que céder à la tentation de partager ce trésor millénaire… en espérant que vos prochaines écoutes de Merzbow, Haino ou Kawabata en soient ainsi éclairées.

kishunraku no jo.mp3

seigaiha.mp3

 

 

grnd zero, action beat et mon neurologue sont dans un bateau

 

A Grrrnd Zero, on a du mal à se réunir pour de vrai, en corps à corps et cri contre cri (enfin les cris c'est surtout moi). Emportés en début de saison par un souffle managérial susceptible de nous faire basculer du côté des forces obscures des salles "bien carrées", nous avons investi dans des tableaux et feutres veleda (plutôt que dans une façade digne de ce nom pour grnd vaise... question de budget...).

Notre elfe sensible a également mis en route un forum secret grâce auquel nous sommes sensés gagner en efficacité et prendre, à distance les uns des autres, de graves décisions.. Six mois plus tard, preuve accablante de notre manque de rigueur managérial (ou de notre résistance aux forces obscures, ou encore de notre immaturité, c'est selon) mais aussi  de notre amour considérable pour la musique, la SEULE section qui fonctionne encore porte le doux nom de SOUPLESSE. Là, dans ces interstices virtuels peaceful, éloignés de toute la tension dramatique qu'implique la gestion bénévole de notre bordel,  les nerds de grnd (à savoir tous sauf moi) rippent les trésors qu'ils glanent dans leurs discothèques ou sur le net...(je sais juste les dézipper et j'estime que c'est déjà pas mal)

superkiki


Ces quelques entrechats grndiens m'ont permis de découvrir le dernier album des anglais d' ACTION BEAT ( entre trois et cinq batteries, une ou deux guitares, parfois un peu de basse). Il s'appelle The noise band from bletchley et vient de sortir chez southern records en ce début 2009 . Ya pas à tortiller, il bute, tout simplement, et on vous en apporte la preuve là :

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bon c'est dur de choisir

alors déjà je pensais à meat head qui est bien tubesque,

high action, bien tubesque aussi et plus complexe, mais déjà sur leur myspace, mais bon il est quand même méga cool ce morceau alors voilà

et your history's shit parce que y a de la voix


Pour avoir des infos pertinentes et sérieuses, il faut se rendre . Vous y trouverez un namedropping alléchant et justifié ainsi que plein d'infos sur le parcours de ce groupe à géométrie variable. Mais, personnellement, dans ce concert d'éloges,  je tenais à rappeler qu'action beat est aussi un groupe DEPOURVU DE TOUT SENS DE L ORIENTATION, en dépit d'un GPS et d'un CONDUCTEUR STIGNOISIEN déjà familier des locaux de grnd zero. Invités en avril 2008 par  gaffer & zerojardins sound system à venir saturer notre moquette de leurs 4 batteries et ravager la tronche à toute personne dépourvue de triptans et d' AINS, on a bien cru ne jamais les voir arriver.

Flashback (approximatif):  à 22h, toujours pas de débarquement de futs et de cymbales. Inquiétude montante, puis coup de fil les annonçant à grnd vaise... Nous voilà moqueurs mais rassurés. 22h45: Personne à l'horizon. Inquiétude extrême.  Deuxième coup de fil : les voilà à Caluire. Monsieur et madame Gaffer leur ordonnent de ne plus bouger et chevauchent la  gaffermobile pour aller les attraper. Ils arrivent enfin, mais moi je me barre pendant leur installation, dernier métro oblige. Bien que super énervée contre ces branques de l'orientation, je ne peux que m'incliner devant leur dernier album, dense, rugueux, bien noise, bien rock, bourré de supers riffs qui déboitent. 

Ils vont repasser par chez nous en mai, vous serez peut être là, et nous prierons tous ensemble pour qu'ils aient un employé Mappy coincé entre leurs fûts. Parce que la voiture qui les/nous a sauvés la dernière fois s'est suicidée depuis peu.

J'ai entendu une idée de titre cool à la télé y a 1h mais j'ai oublié

John Dwyer est un américain composite et talentueux qui a sévi dans des groupes aux genres variés, s'étalant du lyrisme lightning boltien (Pink & Brown) à la bande-originale d'un Tarantino fictif (The Yikes), en passant par des trucs garage qui semblent montrer qu'il est chaud comme la braise deux jours sur trois (The Hospitals, Coachwhips).

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Aujourd'hui il joue surtout dans The Ohsees (anciennement Thee Oh Sees, OCS, et plein d'autres noms extravagants qui donnent cet acronyme), un groupe de pop folk lo-fi avec des guitares qui font glinglin et des voix qui rappellent les Woods quand ils miaulent en se prenant limite pour Esther Philips. Là ça fait déjà deux noms de cités, on peut aussi rajouter en vrac les Marvelettes, Daniel Johnston, Rusty Santos, Ariel Pink, des bourdonnements et le bruit des vagues qui viennent lécher le sable de la côte ouest.
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Des preuves:

les amis c'est pratique

Monsieur Obadia m'a envoyé ça :


"Oliv, voici un autre morceau ULTIME de Kora (après simbomba d'Alhaji Bai Konte) : "Djimbaseh" de Mamadou Diabate. Les riffs sont merveilleux, l'accordage est hanté, c'est moins tordu rythmiquement que Simbomba mais c'est très beau je trouve.
Andrew et moi avons partagé un moment émotionnel fort à 4:58."

Djimbaseh

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the space lady, musique du futur de l'époque


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The Space Lady aka Suzy Soundz (Susan Dietrich de son vrai nom) se produit à l'accordéon dans les rues de Boston ou de San-Francisco, à l'époque où la guerre du Vietnam bat son plein en Asie du Sud Est. On la trouve aussi dans les couloirs bruyants du métro, coiffée d'un casque en métal avec des ailes d'ange. Déjà maman, elle doit ramener des sous et apprend donc à faire simple, c'est à dire des reprises de morceaux connus, un peu comme le ferait Klaus Wunderlich ou le génial Charlie Oleg.
Puis l'accordéon est remplacé par un Casiotone, et son mari a l'idée de faire passer la voix par un delay.

 

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C'est beau, on dirait un décor futuriste en carton, et Suzy est attachante dans son rôle de fée interstellaire.
http://www.myspace.com/suzysoundz

Deux MP3 :

Synthesize Me.mp3
Lord Deliver Us, Showdown.mp3


Merci Jérémy de m'avoir fait découvrir la dame

 


A LA UNE

GRRRND RADIO

RadioGZ

Un arc-en-ciel planté dans le béton.

1001 chansons offertes par les groupes qui ont joué à GrrrndZero.

Clique sur le poste !


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