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PIECES JOINTES - Grrrnd Zero, Salle de concerts et hebergement d activites collectives sur Lyon

Bien qu'aujourd'hui encore en cryostase, le webzine grrrndzero est toujours là. Il reprend des forces et pourra bientôt battre la campagne comme un fier animal béat courant après ses nouvelles passions éphémères.

La section imagerie rassemble principalement les vidéos de concert de concerts passés. Le plan est de développer un peu cette zone. Qui sait la webdoc-fiction-témoignage-interactif-big-data sur la vie quotidienne de Grrrnd Zero « Tout pour La Cause rien pour les Autres - saison 1 : Crust beer et lingerie fine » sortira peut-être un jour. Et pourquoi pas un live stream de nos sessions cuisine ou du chantier ?

On va essayer de rassembler des liens à la cool dans cette section là aussi. Des sites qu'on aime bien, des projets qu'on jalouse, des trucs à lire à notre place, des images rigolades, ce genre de choses là.  

Les archives chaos sont les archives de TOUT le site depuis les début de gz, par ordre de publication.
Quelques trucs se sont peut-être perdus entre les différentes version du web, mais sinon on archive méthodiquement et tu peux tout explorer.

 

 

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Le destin ne t'a donné qu'un citron? Fais une citronnade.

Je viens de tomber, au détour d'une mixtape, sur un groupe qui s'appelle Twin Lion et fait écho à plusieurs groupes dont j'ai jadis parlé ici.

Twin Lion fait du Blank Dogs californien (quelque chose qui se rapproche de Sic Alps ou Wavves sans les skateboards) lorgnant parfois vers Liars ou Urinals (pour le côté cavalcade de punk chamane), avec une touche occasionnelle de tropicalisme à la Ducktails et un chant qui rappelle le batteur/chanteur de No Age quand ses cordes vocales le laissent tomber. Soit une alternance de garage lo-fi tribal et de new wave âcre et agitée qui peut aussi faire penser au dernier EP de Abe Vigoda, mais ça on en reparlera au moment opportun, déjà bonjour le namedropping.


Le premier album de Twin Lion, Awesome Power, n'est pour l'instant sorti qu'en cassette. En écoutant ce titre on peut déjà passer 5 minutes de bien-être rudimentaire et finalement trouver que cette description soul / trance / concrete sur leur page tombe à point nommé:

safest in bear hugs

et d'autres:

vacation pt.2

burning sunlight

weddingday


Family Time, le label de Twin Lion vient également de sortir le premier EP de Ancient Crux , "Interracial Coupling" (un intitulé idéologiquement engageant).

Ancient Crux mélange freak folk, comme on dit, et psychédélisme indolent et semble jongler agilement entre The Oh Sees, The Curtains, Women, les Zombies et Grizzly Bear. Voilà, j'ai battu mon record de nombre de groupes cités dans un post.


des mp3:

in teen dreams
untitled
pressure

vivre c'est dur

pasfacilelavieman

 

Dans les années 20, Gramophone -alors plus grosse maison de disques du monde- s'est mis à sortir des vinyles à destination des populations d'afrique de l'ouest, alors propriété de l'Empire Colonial de Sa Gracieuse Majesté. C'est donc à ce moment là que des africains ont commencé à enregistrer de la musique pour d'autres africains (de la musique éditée par des blancs pour faire des sous, entendons nous bien).

La compilation Living Is Hard réunit 23 chansons, piochées dans les milliers de 78 tours produits entre 1927 et 1929 à Hayes, dans le Middlesex.

Les morceaux sont à peu près tous magnifiques et pourraient servir d'illustration sonore au mot EMOTION dans un dictionnaire interactif. Par contre, leurs auteurs sont presque tous inconnus (ok, deux ou trois ont des disques trouvables, ou du moins une poignée de morceaux disponibles sur d'autres anthologies). La plupart des musiciens ont été ramassés dans des ports, parmis les dockers ou les marins, d'autres ont été importés d'afrique spécialement pour l'occasion. On entend ainsi des bouts de musique africaine, caribéenne ou américaine, parfois mélangés.

Living Is Hard, donc, puisque c'est une époque pas vraiment groovy quand on est noir en angleterre (pogroms dévastant des quartiers entiers à Cardiff et Liverpool, décrets forçant les noirs à travailler clandestinement, la fête perpétuelle quoi). Alors les gars y vont à fond pour chanter la douleur d'un monde injuste. Ca doit parler de résignation, de révolte, du fait que c'est pas toujours facile de marcher pieds nus avec quarante de fièvre sous la pluie londonienne, mais qu'on arrive malgré tout à tenir debout, et à vrai dire c'est tellement beau que j'ai même pas trop envie de faire des vannes crypto-débiles.

george williams aingo - akuko nu bonto
Le rigolo de la bande. Du calypso primitif, superbe, inouï, trop bien

 

harry e. quashie - anadwofa

Les hmm hmmh hmmmmh à 1.44 aident à comprendre pourquoi on vit

 

james brown - mukorin mantun

Pas le démon du dance floor, mais un homonyme inconnu qui soulève ton âme en ouvrant à peine la bouche. Son unique enregistrement.

 

nicholas de heer - ewuri beka

Non mais avoue que c'est poignant


Grâce soit rendue au label Honest Jon's pour avoir mis ces morceaux à disposition du monde. On peut acheter le disque ici.

bee-gees éraillés

Les Woods jouent de la folk-pop-bruyante-sur-les-bords, hirsute et grâcile.

Un exemple :

woods - don't pass on me

Une alliance de simplicité brute et de raffinement, produit d'une panoplie instrumentale digne d'un enfant farouche mais créatif qui s'enferme dans sa cabane en haut d'un arbre pour composer des ballades dont se moqueraient les autres de sa classe. Bien qu'ils habitent l'endroit où un grand nombre de jeunes urbains en quête de bon goût perpétuel songent parfois à s'exiler, leur musique dégage avant tout quelque chose de subtilement forestier et pastoral (oué, rien que ça).
Quand ils se mettent à chanter, ils ont l'habitude de prendre des voix de fausset, à la façon d'un bee-gee éraillé ou d'un bûcheron rabougri qui voudrait imiter Billie Holiday en coupant du bois. Dit comme ça, ça fait peur, mais le résultat est réussi.

giveusmoney

 

 

A part ça, Woods est un groupe à la formation difficile à suivre. Aujourd'hui, elle semble s'être à peu près stabilisée autour de Jeremy Earl, Jarvis Taveniere et Lucas Crane. Le premier est fan de pop et s'occupe de Fuck it tapes et Woodsist (deux super labels au grain lo-fi très caractéristique, produisant un nombre honorable de groupes qui nous font paraître le temps moins long). Le deuxième joue aussi avec les punks de meneguar, et le troisième provient de l'univers coloré de la noise snob (il s'amuse avec un laptop et un lecteur cassette dans Nonhorse).

Le premier album (how to survive in the woods) a été enregistré dans une cave avec un seul micro. Il est très bien :

woods - holes

woods - broke

woods - silence is golden

 

Pour le deuxième (at rear house), encore meilleur, ça c'est passé dans la cuisine et un cousin leur a prêté un 8 pistes :

woods - don't pass on me (ah bin celui là je l'ai déjà mis en haut)

woods - be still

woods - ring me to sleep

 

Et maintenant, pour Songs of shame, leur petit dernier, on en est (presque) au vrai studio. Là je l'ai pas sous la main, je mettrai peut être un extrait plus tard.

au feu l'indie pop - 1

NERVOUS COP

undercover-cop

 

Nervous Cop est ce que l’on pourrait appeler un super-side-project. Cet album (sorti en 2003) réunit en effet quatre indie-stars échappées de leur activité principale : Zach Hill (batteur de Hella), Greg Saunier et John Dietrich (batteur et guitariste de Deerhoof, entre autres), et la petite Joanna Newsom (avant la célébrité). Ce genre d’entreprise est souvent l’occasion pour des musiciens de s’autoriser de « petites folies », de faire un peu n’importe quoi sans trop s’inquiéter de ce que Pitchfork va en penser.

Le résultat tient parfois de la private joke ou de l’auto-complaisance, mais il arrive aussi qu’ils bossent pour de vrai et produisent un truc intéressant. C’est bien le cas ici. Avec cet album, la harpiste et les deux Deerhoof ont risqué leur bannissement de l’Olympe de la pop (pour Zach c’était déjà fait depuis longtemps). Ils y délaissent la mélodie au profit de ce qui mériterait l’appellation de salmigondis : « Assemblage disparate, mélange confus de choses ou de personnes. ».

Le groupe d’un jour ne recherche pas l’homogénéité, les sons cohabitent plus qu’ils ne construisent ensemble un même édifice; ce qui est d'ailleurs logique puisqu'ils n'ont jamais répété tous les quatre ensemble. Les deux batteries sont déréalisées par un bidouillage électronique qui les mue en un seul flux heurté de sonorités polymorphes. Là-dessus, Dietrich vient poser quelques sons synthétiques, et Newsom sa harpe (fort discrètement pendant un bonne partie de l’album). Un album plutôt chaotique donc, mais qui dénote aussi d’une réelle et réjouissante envie d’expérimentation.

MP3 :

nervous cop - Ill Pearls

 

 

La prochaine fois j'écris en majuscules

sore eros

 

MP3 :

Sore eros - Smile on your face

Sore eros - Smile on your face (une version antérieure, d'abord on voulait en mettre une seule mais on a bu trop de muscat pour trancher)

Sore eros - Hey, look at the sky

Son nouveau disque, Second Chants, sort en vinyle limité à 500 exemplaires. Son label qui n'aime pas les voyelles (SHDWPLY records, oui) est néanmoins sympa et offre l'album en téléchargement intégral ici.

Today I Saw God Walking To Get A Taco

repentancesportive

 

"Pope's sound is a force of nature.
Powerful, violent and beautiful.
Like a Honduran volcano spewing reptiles instead of lava"

Le bassiste/chanteur donne aussi de la voix dans les très bons bipolar bear (à ne pas confondre...), bientôt sur Gaffer Tapes.

écouter/voir : www.myspace.com/thepope

admirer/acheter : www.killshaman.com

Mp3 :

The pope - white people

The pope - great leap forward

The pope - the power of sports

The pope - grandma's moutain boogie

Les pieds dans les oreilles

hop, petite playlist autour de quelques formations féminines, plus un extrait live gz  :

 

US Girls - A day at the race. US Girls c'est le projet de meghan, jeune américaine qui nous a envouté le temps d'un soir à grand guignol avec son set chant de mémé sur bande enregistrée, très à la mode ces derniers temps sur les petits labels k7 obscurs d'outre-atlantique. Ce titre est déjà dispo sur son myspace mais a l'air inédit et n'apparait sur aucune de ses 3 ou 4 releases cdr/cassette/vinyl qu'elle a déjà produit. C'est un peu plus rentre dedans que ce qu'elle fait d'habitude... Elle sera au mois de mars en tournée sur quelques dates avec Aids Wolf aux US (oui, une fois de plus, gz vous fournit des informations qui vous concernent de très près).

{audio}./imagesOLD2/stories/audio/02 US Girls - a day at the race.mp3{/audio}

 

Pocahaunted - Chains. La musique de ce duo d'américaines peut évoquer la complainte d'une chouette hagarde dans un bois scandinave. Pioché parmis la vingtaine de disques qu'elles ont sortis depuis 2006, voilà Chains, cover des ultra repris fleetwood mac. C'est issu de leur avant dernier LP sorti chez notnotfun fin 2008. Elle passeront par chez nous en juin et en live ça peux donner ça.

{audio}./imagesOLD2/stories/audio/05 Pocahaunted - Chains.mp3{/audio}

 

Aids Wolf - Live a grrrnd zero 12-05-2008. Un live gz, cette fois ci à Vaise en mai dernier (merci a nos sexysondiers pour leur bootlegs de prrestige). Les canadiens d'aids wolf, bien connus par 0, 0000000001% de la population mondiale pour leur atelier de sérigraphie Seripop, et également pour les cris de leur chanteuse freaks qui aime se déguiser en batman. Un extrait court mais énervé :  Chinese Roulette (merci à romain ITEM  pour ses chouettes photos).

{audio}./imagesOLD2/stories/audio/06 Aids Wolf - live a grrrnd zero 12-05-2008.mp3{/audio}

 

Zola jesus - Rester. Derrière ce nom intrigant se cache la performeuse nika roza danilova, qui était récemment en tournée avec Pocahaunted, et le sera bientôt avec Wet hair (l'un des nouveaux projet d'un des gars de raccoo-oo-oon). Ces références solides m'ont forcément donné envie de fureter un peu, et au final j'ai découvert cette sorte de weirdy-nowave emmené par cette mystérieuse chanteuse . C'est pas mal du tout, elle a sorti deux EP et a également participé à la compile V.A. XXperiments sur Die Stasi Records, qui a la particularité (tel Supreme Stef de S'étant chaussée) d'être dédiée aux filles (Cro Magnon, Luxury Prevention, Circuit des Yeux, Buckets Of Bile, Bird, US Girls....)

{audio}./imagesOLD2/stories/audio/08 Zola jesus - rester.mp3{/audio}

 

Downloader la playlist complète

 

 

 

 

 

 

ca me passera peut-être cette nausée tenace

Le mois dernier, suite à l'apparition de dates fantasmagoriques sur internet, certains ont cru que Wavves jouerait avec Women au salon de Gerland. Les Wavves eux-mêmes ont demandé, des paillettes d'enthousiasme plein les yeux, si Women passait bien le même soir.
Bah non, la honte. Et pourtant on a essayé.
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Women est un groupe canadien dont le premier album éponyme, sorti en octobre 2008 sur Jagjaguwar (ça peut servir: va donc taper "women" tout court sur google), est assez formidable. Surtout si on l'écoute d'une traite en empruntant un quelconque moyen de locomotion - même ses propres pieds font l'affaire.
Women, donc, est une sorte de fondu enchaîné entre les canons de la pop et l'improvisation bruyante, avec parfois des intermèdes pleins d'arpèges ou de bruissements, le tout se succédant avec une insolente majesté.
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Women commence avec 'Cameras', dont les quinze premières secondes ressemblent à un choeur de cathédrale couvrant la résonnance d'un mystérieux tic tac, jusqu'à l'explosion sourde de la 16e seconde, qui entraîne n'importe quel corps doué de motricité dans des secousses rythmiques spontanées. Ca se clôt sur 'Flashlights', on dirait une espèce de free jazz qui se joue sur une péniche faiblement éclairée par des guirlandes rouges clignotantes, et le bateau tangue, et il semble s'enfoncer.
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Tout ce qui est situé entre peut rappeler les Beach Boys, voire les Mamas & the Papas pour certains titres aux harmonies passablement hippies, tandis que les morceaux plus nerveux et erratiques mélangent Velvet Underground période Nico/banane, This Heat, Sonic Youth, ou même des groupes avec un peu moins de varices, comme Deerhunter.
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D'ailleurs, dans un passé moyennement lointain, il m'est aussi arrivé d'ajouter qu'il s'agissait d'un disque "qui pourrait servir de BO à une existence déjà bien remplie, comme dans un film de Lelouch". Voilà, comme ça, ça donne encore plus envie et ça m'évite de réellement conclure.
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mp3:


cecilia

En mai fais comme tu peux

C'est au détour d'une réunion de notre éminente instance que j'ai appris de la voix de notre président que ce site où tu traines là maintenant reçoit rarement moins de 800 visites par jour, Quelle occasion inespérée de parler de plein de choses importantes comme la musique de jeunes, ses codes et les valeurs qu'elle est supposée transmettre.


Rien que dix ans plus tôt il aurait fallu écrire ces inepties dans un fanzine papier qui serait lu seulement par quelques trop rares initiés, et la musique, pour peu qu'on s'y intéresse vraiment et qu'on ait pu faire quelques heureuses rencontres, aurait circulé par le biais de K7 ré-enregistrées pour cause de disques introuvables ou tout simplement épuisés.
Adolescent, une de ces K7 usées m'aura permis en 1990 d'enregistrer une émission de Bernard Lenoir consacrée aux dix ans de la mort de Ian Curtis. Il y avait un invité qui possédait tous les disques de Joy Division. A l'époque, comme pratiquement tout le monde au lycée, je connaissais Joy Division mais j'étais loin d'imaginer qu'ils aient débuté comme un simple groupe de punk rock, avant d'être rattrapés par la production dark 80's.


Joy Division, c'était les t-shirt, les affiches et les cartes postales, plein de produits dérivés d'un groupe devenu mythique après la mort de son chanteur, un peu comme Bob Marley ou Jim Morrison mais en plus underground, une valeur sure, bien pratique pour se reconnaitre parmi les ados durant les années 80 et encore aujourd'hui, à la ville comme à la campagne.
Les fabricants de merchandising l'ont bien compris, le jeune est une cible de choix quand on lui propose des concepts rassurants et faciles à comprendre: la drogue c'est cool, la jeunesse emmerde le front national, se suicider à 21 ans ça déchire...
Une fois rangé des bécanes, l'ex-jeune pourra voter PS en toute bonne conscience, consommer sa vie d'adulte et pourra toujours considérer la musique comme un loisir, il pourra même dénigrer les initiatives des plus jeunes, prétextant que c'était mieux avant.


Les choses semblent parfois nous échapper, noyées dans la masse sous forme de divertissement, mêlant pratiques culturelles autonomes qui peuvent s'avérer rentables, évènements culturels institutionnalisés qui tournent à perte, contribuables dociles, bénévoles, professionnels, et enfin public. Reste à espérer que ce dernier, lassé d'être infantilisé, deviendra plus exigeant et actif à son tour, comme un juste retour des choses.
Aujourd'hui on a même droit à un film sur Ian Curtis. La seule chose qui nous sera épargnée c'est la reformation de Joy Division pour jouer en première partie de Laurent Garnier.
Au passage, un lien vers le fan-site de Warum Joe, un autre groupe moins connu bien que presque aussi vieux, et toujours en activité, qui ont joué ici en mai dernier.

Une pensée pour hamani qui vient de nous quitter, c'était le guitariste de straight to hell qui jouait en première partie de warum joe ce soir là.

Joy Division - Leaders of men

Le site de warum joe

Histoire d'alimenter

Histoire d’alimenter le blog de GrndZero (Gerland, 69 / France) et comme le rédac chef me presse, que j’ai pas d’idée et que le dilettantisme est de mode, me voilà contraint de présenter une Lucifer-list de mars (ou du jour plutôt) pragmatique et giboulée, coupée décalée, accrochez-vous (les moins téméraires surtout)… Nan en vrai, je suis pas en mode provoc’ là donc ça va être tout doux pour vous je pense.


Loin de ses exercices de style “Lightning Boltés” du dernier album, ce tout petit extrait de “Just a souvenir” (2008) s’apparenterait à un L’Ocelle Mare post produit, anachronique et chic.
Squarepusher devrait passer à l’Épicerie Moderne d’ici pas longtemps.

Squarepusher - Open Society.mp3

Felix Laband est Sud-Africain (d’où peut-être l’utilisation du piano à pouces… heu, cela dit des ressortissants british installés à Lyon en font un usage bien plus compulsif). Bref.
Je recommande ce morceau tard le matin, un dimanche, frais mais ensoleillé… au ptit dèj avec Anne… ou un(e) autre.

Felix Laband - miss teardrop.mp3

Un des plus beau truc qui soit arrivé à la musique pour moi… en 1983 (les contre-chants de hautbois me flanquent systématiquement la chair de poule).
Question actualité, Psychic TV sera aux Nuits Sonores : une bonne nouvelle inch’ Allah…

Psychic TV - The Orchids.mp3

Dans un post précédent, je parlais de Raymond Scott et des précurseurs géniaux de la musique électronique. Voici Jean-Jacques Perrey, né en 1929 ! Ce morceau date de 1970 et s’il vous fait penser à du Gangpol und Mit… c’est normal.

Jean-Jacques Perrey - Gossippo Perpetuo.mp3

On est ici plusieurs à penser que les Unicorns se sont juste séparés un peu trop tôt… ou pas. C’est la vie, c’est comme ça et notre besoin de consolation est impossible à rassasier… pourtant cette pop song super émo y parvient parfois (heu, je parle pour moi).

The Unicorns - ghost mountain.mp3

Un chant de pygmées du Congo pour finir. Réalisé sans trucages j’imagine… Squarepusher n’y est pour rien cette fois-ci… et pourtant.

Vocal trio - Babayek Pygmies.mp3

 

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