MARDI 12.11 À GZ
Avec une affiche du grand Antoine Marchalot (https://www.antoinemarchalot.tumblr.com)
TYVEK (lo-fi garage punk culte, Detroit, USA)
Je ne sais pas si on est en nombreux à partager cette opinion à Lyon, mais pour moi, TYVEK est l’une des meilleures choses à être arrivée au punk du 21ème siècle. Bientôt vingt piges que le groupe trace son sillon avec un mix de je-m’en-foutisme et d’exubérance nerdisante, entre périodes d’intense activité et breaks sans raisons. Inventive, fun et addictive, la zik de TYVEK est capable de prendre la forme d’un garage punk ultra-tubesque comme celle d’expérimentations post-punk DIY à rapprocher de la vague Messthetics dans le Royaume-Uni des années 1980. Bref, un fer de lance de la vague WEIRD PUNK DES ANNÉES ZÉRO à ne surtout pas louper, avec des skeuds sur SUB POP, SILTBREEZE, IN THE RED, THIRD MAN, GINKGO, S-S, WHAT’S YOUR RUPTURE, M’LADY’S, NIGHT PEOPLE et LES DISQUES STEAKS.
LE GRAND ORCHESTRE DU SPLENDID(E) SEB RADIX (punk à chaussettes, Lyon)
Difficile de ne pas connaître Seb Radix quand on habite à Lyon. Vous l’avez déjà vu jouer seul devant des adultes, seul devant des enfants, à plusieurs dans une myriades de groupes, dans des bars, des parcs ou des salons de thé, mais l’avez-vous déjà vu jouer ses morceaux en mode « full band », accompagné de membres de CONTRACTIONS, SATHÖNAY et des REMPLAÇANTS?
TUNNEL BITCH (antifolk antirock antitout, Lyon)
Depuis qu’on les a découvertes en première partie de THE DEAD C à GZ, TUNNEL BITCH est devenu un sujet régulier de conversation parmi les vieux adolescentes punkoïdes du coin. Il y celles qui adorent, il y a ceux qui détestent, il y a ceux qui ne comprennent pas, mais alors pas du tout, et celles qui n’ont pas besoin de comprendre parce que cette saloperie d’amour est aveugle. Quoi qu’il en soit, TUNNEL BITCH, c’est un duo dans la lignée des Moldy Peaches en plus vénère, ou des ROUGH BUNNIES en plus « rough », mais c’est surtout le cauchemar des rockeurs, des hardos’, des mordus de math-rock et autres techniciennes du son – une cacophonie jouissive, fragile et débordante d’audace, pour une opération à cœur ouvert à grands coups de gode électrique.
+/- 19H, +/- 7€ mais tout le monde rentre.