L'ami Nietzsche, dont on peut s'accorder à dire qu'il n'est pas la moitié d'un con, a visiblement beaucoup écouté Réveille et Orval Carlos Sibelius, et je le soupçonne même d'avoir en tête la chanson d'ouverture de Recovery Tapes lorsqu'il écrit :
"Il faut apprendre à aimer. - Voilà ce qui nous arrive en musique : il faut d'abord apprendre à entendre en général, un thème ou un motif, il faut le percevoir, le distinguer, l'isoler et le limiter en une vie propre; puis il faut un effort et de la bonne volonté pour le supporter, malgré son étrangeté, pour exercer de la patience à l'égard de son aspect et de son expression, de la charité pour son étrangeté : - enfin arrive le moment où nous nous sommes habitués à lui, où nous l'attendons, où nous pressentons qu'il nous manquerait s'il faisait défaut; et maintenant il continue à exercer sa contrainte et son charme et ne cesse point que nous n'en soyons devenus les amants humbles et ravis, qui ne veulent rien de mieux au monde que ce motif et encore ce motif."
Et Gilles Deleuze, ne pense-t-il pas à cette soirée du 24 novembre 2011, lorsqu'il écrit dans la fièvre de l'attente :
"Ce que tu veux, veuille-le de telle manière que tu en veuilles aussi l'éternel retour" (Nietzsche et la philosophie)
**********************************************************************
Mlle Âge Tendre et Chatclou aiment la symétrie et présentent deux trios guitare basse batterie :
JEUDI 24 NOVEMBRE à la Triperie (20 bis rue Imbert Colomès, Lyon 1er, Croix-Paquet, Pentes de la Croix Rousse, Google Map is Your Friend)
ORVAL CARLOS SIBELIUS
Axel Monneau (ex Snark, ex Centenaire) et ses acoolytes.
Pop-psyché / Prog Tropical. je ne sais pas ce que ça veut dire, mais c'est très très bien.
écouter
voir Dead Slug (live)
voir le trailer de l'album
voir le duo avec Ramona Cordova
REVEILLE (annulé et remplacé par) :
TOP AFFAIRE
Charles (Clara Clara, Robe et Manteau) Pif (le chiant, Chevignon) & Maël (Hartley High)
Rock français 80's de maintenant ou jamais.
21H (début des concerts 21H30, on espère)
4€ (+ 1 euro d'adhésion à la triperie, mais vous étiez tous à notre dernier concert de toute façon)
*****************************************************************
Ci-dessous diverses raisons de venir pour ceux d'entre vous qui veulent en savoir plus ou qui s'ennuient au boulot :
1/ FUN FUN FUN : toi aussi écris ta critique du dernier Orval Carlos Sibélius !
Comme l'exemplifie parfaitement ce parangon de critique musicale qu'on trouve chez Magic , tout article sur Recovery Tapes (le dernier album d'Orval Carlos Sibelius) qui se respecte doit comporter les mots clés suivants : 4 pistes, Robert Wyatt, Mali, Chagrin d'amour, projectionniste, petit bijou.
2/ Sortie de contexte : Revue de Presse O.C.S., Morceaux Choisis.
A moins de travailler à Magic, il faut ajouter à ces quelques mots clés une touche personnelle, de la divagation autobiographique à la diarrhée verbale délirante.
"Let's get him laid."
Sean, Said the Gramophone
" immature et bordélique"
bio officielle
"une excellente surprise"
dmute (vas y pas, c'est mal écrit)
"Dépassons ensemble l’obstacle du nom de l’artiste (...) le pas du tout chilien Orval Carlos Sibelius"
"dix titres dévastateurs, urgents et sincères pour se remettre d’une rentrée trop rapide, d’une crève pré-hivernale ou d’une rupture douloureuse. "
Hartzine
"it's safe to assume that Monneau was feeling somewhat agitated at this time."
"It makes for addictive listening - lilting tunefulness, synth squiggles, abrupt changes, squalls of noise and more than a hint of darkness all crammed into 25 minutes. It's over almost as soon as you're starting to absorb it. So you go round again."
The Quietus
"25 minutes lunatiques marquées par une production chancelante mais infiniment séduisante."
Goûte mes disques.
"j'aime bien"
Random Songs
"une comète qui étale progressivement sa longue queue de glace en fusion à l’approche d’une bonne étoile"
Gonzaï , What else ?
"La supériorité de Recovery tapes, c'est de viser la déflation sans abandonner la complexité"
Chronic'art
3/ MISCELLANEOUS
- Une interview où ça parle de filles, de pop et de fun sur Dirrtymusic
- Une mixtape d'Orval lui-même, qui plaira sans doute à ceux qui iront au Sonic le soir de son concert.
- Enfin, le petit article promotionnel que Mlle Âge Tendre avait consacré à Orval sur Grnd Zero Magazine, à l'époque où elle ne savait pas encore qu'il fallait citer Robert Wyatt, le Mali, le 4-pistes et les chagrins d'amour :
Clapping music - label héroïque : Yeti Lane, Karaocake, François Virot & Friends, Ramona Cordova, Konki Duet (...) c'est eux - a réussi le tour de force de sortir l'album de l'été sans Hadopi.
Orval Carlos Sibelius (ex-Snark, ex-Centenaire), quand il ne brise pas le coeur de sa mémé dans une maison de retraite, écrit en toute discrétion des pop-songs parfaites du fond de sa cabine de projectionniste de l'espace Saint-Michel, entre deux bobines. Vous l'avez peut-être vu à la Bandit Dance à Lyon le 4 juin dernier où, bien entouré d'un batteur et d'un bassiste à l'allure de jeunes premiers, il enfilait les hits comme si de rien n'était. Malgré les crises d'hystérie, le chantage et les menaces de fans éperdus, la moitié de ces tubes ne sortira que dans quelques mois, passage entre les mains du producteur/magicien Domotic oblige. L'autre moitié, Recovery Tapes, est à vous pour le prix d'un paquet de clopes ou d'un milkshake au caramel sur bandcamp. (Que les fétichistes du sillon se rassurent, d'ici quelques jours le vinyle 10 pouces sera également disponible sur le site du label, profitez en pour vous procurer son premier Disque Compact, s/t, bande de pervers).
Normalement à ce stade vous avez déjà sorti votre visa électron et vous tournicotez comme des canards sans têtes dans l'attente du prochain disque/concert.
Pour ma part, je lui ai même érigé un autel au centre de mon salon. Vous n'imaginez pas le temps nécessaire et l'ingéniosité déployée pour la réalisation de ce montage photo :
Mais je vois encore quelques sceptiques, au fond à droite, qui exigent des preuves du génie. Soit.
1. Après des tests très sérieux effectués auprès de stagiaires sous-payés mais motivés, nous sommes en mesure de vous confirmer que la chanson d'ouverture I Don't Want a Baby peut s'écouter plus de 300 fois sans lassitude. Les effets secondaires peuvent inclure balancements de tête, sautillements intempestifs et sing-alongs : "My life is a failure, I may have a cancer" "lalalalalalalalaaaaaa". Vous avez dit tube de l'été ?
2. Ecoutez Recovery Day à l'aube, je vous jure qu'on entend Nico dans les vocals.
3. Le reste du disque ressemble à ce qu'auraient pu écrire les beach boys qui, un peu high, chilleraient en mode post-surf à la frontière mexicaine.
Un rédacteur plus compétent doté d'une culture musicale décente vous aurait sans doute cité pleins d'autres références alléchantes mais c'est moi qui m'y colle, alors faudra vous contenter de ça.
En résumé,
Orval Carlos Sibelius - I Don't Want a Baby
Orval Carlos Sibelius - Recovery Day
Orval Carlos Sibelius - Dead Slug
OUI, JE LE VEUX
"Sans la musique, la vie serait une erreur, une besogne éreintante, un exil." (Le Crépuscule des idoles)
L'ami Nietzsche, dont on peut s'accorder à dire qu'il n'est pas la moitié d'un con, a visiblement beaucoup écouté Réveille et Orval Carlos Sibelius, et je le soupçonne même d'avoir en tête la chanson d'ouverture de Recovery Tapes lorsqu'il écrit :
"Il faut apprendre à aimer. - Voilà ce qui nous arrive en musique : il faut d'abord apprendre à entendre en général, un thème ou un motif, il faut le percevoir, le distinguer, l'isoler et le limiter en une vie propre; puis il faut un effort et de la bonne volonté pour le supporter, malgré son étrangeté, pour exercer de la patience à l'égard de son aspect et de son expression, de la charité pour son étrangeté : - enfin arrive le moment où nous nous sommes habitués à lui, où nous l'attendons, où nous pressentons qu'il nous manquerait s'il faisait défaut; et maintenant il continue à exercer sa contrainte et son charme et ne cesse point que nous n'en soyons devenus les amants humbles et ravis, qui ne veulent rien de mieux au monde que ce motif et encore ce motif."
Et Gilles Deleuze, ne pense-t-il pas à cette soirée du 24 novembre 2011, lorsqu'il écrit dans la fièvre de l'attente :"Ce que tu veux, veuille-le de telle manière que tu en veuilles aussi l'éternel retour" (Nietzsche et la philosophie)
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Mlle Âge Tendre et Chatclou aiment la symétrie et présentent deux trios guitare basse batterie :
JEUDI 24 NOVEMBRE à la Triperie (20 bis rue Imbert Colomès, Lyon 1er, Croix-Paquet, Pentes de la Croix Rousse, Google Map is Your Friend)
ORVAL CARLOS SIBELIUS
Axel Monneau (ex Snark, ex Centenaire) et ses acoolytes.
Pop-psyché / Prog Tropical. je ne sais pas ce que ça veut dire, mais c'est très très bien.
écouter
voir Dead Slug (live)
voir le trailer de l'album
voir le duo avec Ramona Cordova
REVEILLE
François Virot (françois virot, Clara Clara) Lisa Duroux (Alligator) et Guillaume Ballandras (Pied la Biche)
Un bon groupe à voir et à revoir. Y a du nouveau depuis la sortie de l'album Time and Death (Clapping Music/SK Records/Et Mon Cul C'est Du Tofu/Zerojardins)
écouter
voir
21H (début des concerts 21H30, on espère)
4€ (+ 1 euro d'adhésion à la triperie, mais vous étiez tous à notre dernier concert de toute façon)
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Ci-dessous diverses raisons de venir pour ceux d'entre vous qui veulent en savoir plus ou qui s'ennuient au boulot :
1/ FUN FUN FUN : toi aussi écris ta critique du dernier Orval Carlos Sibélius !
Comme l'exemplifie parfaitement ce parangon de critique musicale qu'on trouve chez Magic , tout article sur Recovery Tapes (le dernier album d'Orval Carlos Sibelius) qui se respecte doit comporter les mots clés suivants : 4 pistes, Robert Wyatt, Mali, Chagrin d'amour, projectionniste, petit bijou.
2/ Sortie de contexte : Revue de Presse O.C.S., Morceaux Choisis.
A moins de travailler à Magic, il faut ajouter à ces quelques mots clés une touche personnelle, de la divagation autobiographique à la diarrhée verbale délirante.
"Let's get him laid."
Sean, Said the Gramophone
" immature et bordélique"
bio officielle
"une excellente surprise"
dmute (vas y pas, c'est mal écrit)
"Dépassons ensemble l’obstacle du nom de l’artiste (...) le pas du tout chilien Orval Carlos Sibelius"
"dix titres dévastateurs, urgents et sincères pour se remettre d’une rentrée trop rapide, d’une crève pré-hivernale ou d’une rupture douloureuse. "
Hartzine
"it's safe to assume that Monneau was feeling somewhat agitated at this time."
"It makes for addictive listening - lilting tunefulness, synth squiggles, abrupt changes, squalls of noise and more than a hint of darkness all crammed into 25 minutes. It's over almost as soon as you're starting to absorb it. So you go round again."
The Quietus
"25 minutes lunatiques marquées par une production chancelante mais infiniment séduisante."
Goûte mes disques.
"j'aime bien"
Random Songs
"une comète qui étale progressivement sa longue queue de glace en fusion à l’approche d’une bonne étoile"
Gonzaï , What else ?
"La supériorité de Recovery tapes, c'est de viser la déflation sans abandonner la complexité"
Chronic'art
3/ MISCELLANEOUS
- Une interview où ça parle de filles, de pop et de fun sur Dirrtymusic
- Une mixtape d'Orval lui-même, qui plaira sans doute à ceux qui iront au Sonic le soir de son concert.
- Enfin, le petit article promotionnel que Mlle Âge Tendre avait consacré à Orval sur Grnd Zero Magazine, à l'époque où elle ne savait pas encore qu'il fallait citer Robert Wyatt, le Mali, le 4-pistes et les chagrins d'amour :
Clapping music - label héroïque : Yeti Lane, Karaocake, François Virot & Friends, Ramona Cordova, Konki Duet (...) c'est eux - a réussi le tour de force de sortir l'album de l'été sans Hadopi.
Orval Carlos Sibelius (ex-Snark, ex-Centenaire), quand il ne brise pas le coeur de sa mémé dans une maison de retraite, écrit en toute discrétion des pop-songs parfaites du fond de sa cabine de projectionniste de l'espace Saint-Michel, entre deux bobines. Vous l'avez peut-être vu à la Bandit Dance à Lyon le 4 juin dernier où, bien entouré d'un batteur et d'un bassiste à l'allure de jeunes premiers, il enfilait les hits comme si de rien n'était. Malgré les crises d'hystérie, le chantage et les menaces de fans éperdus, la moitié de ces tubes ne sortira que dans quelques mois, passage entre les mains du producteur/magicien Domotic oblige. L'autre moitié, Recovery Tapes, est à vous pour le prix d'un paquet de clopes ou d'un milkshake au caramel sur bandcamp. (Que les fétichistes du sillon se rassurent, d'ici quelques jours le vinyle 10 pouces sera également disponible sur le site du label, profitez en pour vous procurer son premier Disque Compact, s/t, bande de pervers).
Normalement à ce stade vous avez déjà sorti votre visa électron et vous tournicotez comme des canards sans têtes dans l'attente du prochain disque/concert.
Pour ma part, je lui ai même érigé un autel au centre de mon salon. Vous n'imaginez pas le temps nécessaire et l'ingéniosité déployée pour la réalisation de ce montage photo :
Mais je vois encore quelques sceptiques, au fond à droite, qui exigent des preuves du génie. Soit.
1. Après des tests très sérieux effectués auprès de stagiaires sous-payés mais motivés, nous sommes en mesure de vous confirmer que la chanson d'ouverture I Don't Want a Baby peut s'écouter plus de 300 fois sans lassitude. Les effets secondaires peuvent inclure balancements de tête, sautillements intempestifs et sing-alongs : "My life is a failure, I may have a cancer" "lalalalalalalalaaaaaa". Vous avez dit tube de l'été ?
2. Ecoutez Recovery Day à l'aube, je vous jure qu'on entend Nico dans les vocals.
3. Le reste du disque ressemble à ce qu'auraient pu écrire les beach boys qui, un peu high, chilleraient en mode post-surf à la frontière mexicaine.
Un rédacteur plus compétent doté d'une culture musicale décente vous aurait sans doute cité pleins d'autres références alléchantes mais c'est moi qui m'y colle, alors faudra vous contenter de ça.
En résumé,
Orval Carlos Sibelius - I Don't Want a Baby
Orval Carlos Sibelius - Recovery Day
Orval Carlos Sibelius - Dead Slug
OUI, JE LE VEUX
