Tonalité n° 1 : l’angoisse.
Tonalités : Liberté et métaphysique – Causeries bimestrielles et dominicales. Par Maxime PAILLOT .
Introductions à la pensée libre, les « mises en disposition », aussi appelées « causeries », ou si vous le souhaitez, les leçons de métaphysique que j’ai décidé de mener au Cri de l’encre tous les deux mois ont pour vocation de faire entrer ceux qui l’accepteront en métaphysique, la métaphysique ayant pour vocation moins un savoir théorique détaché du physique, qu’un savoir libérateur. Or, j’ai l’espoir de vouloir montrer qu’on n’entre pas en métaphysique par un savoir, mais par des dispositions de l’être, en d’autres termes par des sentiments. La métaphysique est une réponse organisationnelle à des vécus de conscience, eux-mêmes conditionnant l’entrée en métaphysique. Il est en effet des dispositions de l’être au monde qui nous confrontent à l’être et au rien de nous-mêmes. Or l’être et le rien de nous-mêmes sont les sujets de la métaphysique, sujets qui, par définition, diffèrent des sujets afférents à l’affairement quotidien, en d’autres termes aux choses. Si la métaphysique libère, c’est qu’elle nous libère des questionnements névrotiques sur les étants du monde pour nous ouvrir à un questionnement sur l’être au monde lui-même, ce que c’est pour un homme d’être un homme, en quelques sortes. Cette ouverture à la métaphysique et par là même à la pensée libérée de l’affairement ne se fait pas sans une disposition de l’être au monde particulière.
J’ai donc la prétention de vouloir, ces dimanches après-midi, vous disposer de telle sorte que ma parole métaphysique fasse écho aux plus profondes émotions qui siègent au-dessous de vos névroses. Six mises en disposition, donc, auront lieu en 2012, six mises en disposition qui vous permettront, je l’espère, de vous faire entrer dans la parole métaphysique non pas de l’extérieur mais de l’intérieur.
Le 8 janvier 2012 à 17h, aura lieu la première mise en disposition. Elle vous fera entrer dans la tonalité particulière chez Heidegger, qu’est l’angoisse, tonalité particulière en ce qu’elle est, pour Heidegger, la plus métaphysique, celle, qui, en premier, permet au Dasein humain, c’est-à-dire à l’être-là humain, de se retourner en lui-même, dans une pensée de lui-même comme être-au-monde fini mais libre. Autant leçon de métaphysique qu’expérience sensorielle, cette lecture performance entend seulement susciter en vous, une angoisse non pas morbide, mais saine en ce qu’elle vous permettra de vous re-saisir en votre être.Le prix sera bien évidemment libre, selon ce que j’aurai pu générer en vous, parce que la pensée, la liberté et la vibration de l’être, ça ne se monnaye pas, ça se donne.
Bien à vous,
Maxime Paillot.
Le dimanche 08 janvier 2012 à 17h.
4 rue major martin
lyon 1er