Grand Guignol présente :
Nous avons le plaisir d’accueillir le trio Lionel Garcin / Charles Fichaux / Guillaume Viltard, pour un concert d’improvisation libre.
A cette occasion, les musiciens ont invité Benoît Cancoin (contrebassiste). Il y aura donc plusieurs formes (dont un duo de contrebasse ?).
C’est jeudi 1er octobre à 20h30. 5€.
Librairie Grand Guignol 91, montée de la Grande Côte, 69001 Lyon.
Quelque chose à écouter en attendant l’album du trio…
l'instar intime saxophones solo, 2007, label émouvance
running away contrebasse solo, 2009, label un rêve nu (disponible sur http://unrevenu.free.fr/
Quelques sites
http://pagesperso-orange.fr/
infos et bios dans lire la suite >>
‘Unturned Stone’
Après six mois passés chacun de son côté, remettre la musique sur le tapis : une Utopie encore, celle d’une musique libre, tapie sous les pierres… leave no stone unturned… C’est une expression pour dire explorer toutes les possibilités ; qu’il s’agisse d’une enquête ou d’une quête cela importe peu.
Lionel Garcin / Charles Fichaux / Guillaume Viltard
saxophones / percussions / contrebasse
De Lionel Garcin on sait peu de choses… il joue du, ou plutôt des, saxophones… ça c’est sûr… enfin pour l’instant…on l’a vu jouer aux côtés de Barre Phillips, Emilie Lesbros ou Alain Joule… on l’a entendu en compagnie de Sébastien Coste souffler au fond d’une forêt… on devine qu’il y joue aussi parfois de la tronçonneuse quoiqu’il déteste couper les arbres, et qu’il en sort régulièrement pour aller chercher ses enfants à l’école… Ah oui… j’oubliais… il a aussi enregistré un bel album en solitaire…
Pendant ces études aux Beaux-arts de Marseille Charles Fichaux participe à l'atelier d'improvisation dirigé par Lucien Bertolina et travaille en résidence avec le violoniste John Rose. Quelques années plus tard, il rencontre Barre Phillips et intègre le quartet Blue Beef avec Emilie Lesbros (voix) et Lionel Garcin (sax). Tailleur de pierre et sculpteur sonore, Charles Fichaux associe à la batterie des objets fabriqués ou récupérés. L'instrument devient une installation et le concert, une performance.
Contrebassiste né dans la tête d’un enfant têtu, sujet aux crises de paludisme et vite contaminé par le virus de l’improvisation, Guillaume Viltard a grandi bien avant tout cela, quelque part dans la brousse ivoirienne. Ses frères n’ont jamais su apprécier Cecil Taylor au petit déjeuner. Il a beaucoup travaillé puis beaucoup oublié. Et le plus simple, s’il faut parler de sa musique, c’est encore de parler d’autre chose : « Ne pas vouloir dire, ne pas savoir ce qu’ont veut dire, ne pas vouloir ce qu’on croit qu’on veut dire, et toujours dire ou presque, voilà ce qu’il importe de ne pas perdre de vue » (Beckett).Il croit aussi qu’un contrebassiste oublie trop souvent de remercier son luthier.