Lundi 2 Avril 2012 : L'OCELLE MARE + RADIKAL SATAN
L’OCELLE MARE (Folk expérimentale / Classique désordonné) Thomas Bonvalet, aussi guitariste du groupe Cheval de Frise entre 98 et 2004, est, dans son projet solo, L’Ocelle Mare. Banjo six cordes, guitare sèche, harmonicas, lames d’harmonicas, orgue à bouche, diapasons, piano, frappements de pieds, métronome et tous pleins de chose géniales sont à venir découvrir sur scène.
RADIKAL SATAN (Jazz mutant / Tango industriel) A la croisée d’un tango revolutionnaire et d’un rock obsessionnelle, la musique des frères argentins César et Mauricio oscille entre Astor Piazzola, Velvet Underground, Kurt Weil ou encore Moondog. Radikal Satan évolue dans un univers fragile et brut par une performance funeste, une balade enivrante proposée par les Potagers Natures, collectif et label DIY bordelais.
>>> 6€ : CAPACITE LIMITEE : 50 places Réservation recommandée : >>> breakcore@free.fr >>> ou sur place @ BUFFET FROID (Mardi au Samedi 12h30 à 19h00) >>> paiement par paypal - retrait sur place le jour du concert 6€ + 50cents frais paypal http://www.brkcore.fr
Plus d’infos sur les artistes :
JUSTICE YELDHAM Lucas Abela est certainement le personnage le plus emblématique et renommé de la scène Noise australienne. Patron du label DIY Dual Plover, il a gagné sa notoriété par ses performances solos sous le pseudo Justice Yeldham. Depuis 2003, armé d’une simple vitre, de micros contacts et de pédales effets qu’il manipule comme un instrument à vent, il parcourt frénétiquement le monde allant de performance en performance… Après un passage anecdotique en 2003 et une date annulée en 2011, il fera enfin escale à Lyon pour une performance intimiste… Malgré plusieurs centaines de concerts à son actif, ses releases sont rares… pour combler ce vide, il aura avec lui une édition collector d’un nouveau vinyle… Un chouette article en Anglais où il revient sur sa carrière et ses projets… A lire ici. Découvrez aussi un des ses autres projets Vinyl Rally qu’il présentera la semaine suivante au Palais de Tokyo à Paris. Il recherche d’ailleurs des parrainages donc si vous pouvez le soutenir... vous pouvez faire une donation ici http://dualplover.com/yeldham
BRUITAL ORGASME Duo Belge Actif sur la scène noise avec le projet BRUITAL ORGASME depuis 2007. Ils ont des sorties sur de nombreux labels noises Européens (Hirntrust, Le Magasin de porcelaine, Belligeranza…) et leurs performances utilisent synthétiseurs analogiques, enregistrements, guitares, voix, sonorités diverses, tournes disques, micro-contact... Quelques mots pour qualifier leur musique Distorsion du signal sonore pour produire une tension communicative, allant jusqu’à faire ressentir les effets physiques du son et de la musique… et créer chez l’auditeur une surtension du système nerveux. Peut-être une réflexion de notre chaos intérieur... Ils savent Absorber l’auditeur dans leur trou noir extatique... http://www.myspace.com/bruitalorgasm
COGNE ET FOUTRE Tubes cathodiques_hauts parleurs_tables de mixages. Exploration sauvage de signaux vidéo à travers un dispositif primitif ou vaguement ingénieux. Le son buzze_couine_crépite et l’image évoque autant les expériences télévisées de tryphon tournesol qu’une version ultra rudimentaire de la guerre des étoiles. Au final sous vos yeux c’est 20 minutes de bouillie analogique en forme de ciné-concert cheap. http://bbnzzzz.free.fr/cgn&ftr.html
KANINE Kanine est un duo de free jazz lyonnais. Art’ joue du sax et Sheik Anorak est à la batterie. Les deux musiciens partagent une même passion pour le free jazz dense, intense et furieux. Kanine est logiquement leur terrain de jeux pour improviser une musique dans la lignée de Peter Brotzmann, Evan Parker, Rashied Ali, Sunny Murray etc. http://kanine.bandcamp.com/
5 jours pour fêter ça, avec 4 beaux concerts!!! Il y en a qui appellent ça un festival, mais au Sonic, ça fait 6 ans qu'il dure le festoche! Par contre la boum de vendredi est annulée car toujours pas d'autorisation de fermeture tardive (merci VNF)!!! Ben voui, on est à Lyon quand même, si vous z'êtes pas content, vous pouvez toujours déménager à Berlin! Quoi?! c'est déjà ce que tout le monde fait?! Trop froid pour moi, sorry, je m'accroche encore un peu!! Ah au fait, pour le concert de This Will Destroy You/ Daniel Menche et celui de And Also The Trees (17/04), il n'y a pas de préventes mais vous pouvez réserver vos places en envoyant un mail à cette adresse avec vos noms, prénoms et le nombre de places souhaitées. Bon anniversaire à vous tous qui nous permettez d'exister depuis tout ce temps déjà!
A sa création à Boston, Neptune était un projet de sculpture moderne, mais rapidement le trio s'oriente vers une musique bruitiste à base d'instruments de leur propre fabrication. Neptune construit ainsi des guitares, des oscillateurs et des percussions à base de pièces de bicyclettes, de parties de chaises métalliques et d'autres objets de récupération. Le rock déglingué de Neptune sonne en conséquent comme aucun autre, entre garage, noise, indus et grosse dose de folie personnelle.
DUBAI : Les débuts du power couple DUBAI avec Anna Barie (x These Are Powers de Brooklyn) et Johannes Buff (Le Knell).
DUBAI est haze, le son est le feu. La tension et la délivrance.
Ils font du bruit grosse psychédéliques comme leurs pairs Indian Jewelry et Psychic Ills par une torsion de l'électronique expérimentale comme Fuck Buttons et Fever Ray.
Jour 2:
Perspectives Irrationnelles présente : jeudi 29 mars 2012 21h00 8€
ELA ORLEANS (PL/UK) // Collage Pop/Lo-Fi) http://elaorleans.wordpress.com/ "Que peut-on dire sur la musique d'Ela Orleans, jeune compositrice polonaise basée à Brooklyn ? Qu'elle est cinématographique, des ballades dans un capharnaüm d'influences, bossa nova, afrobeat et touches de flamenco. Des arrangements toujours élégants et une voix lointaine, très chaude, de ces vieilles voix des années 50, qui raconte des choses tristes très neutrement. On peut aussi dire qu'elle est lynchéenne, même si c'est moche de transformer un homme en adjectif. Lynchéen parce qu'on ressent des dizaines de fois cet instant inquiétant où l'on est pas vraiment sûr de ce qu'on voit/entend, où la réalité se télescope avec les rêves et les significations ne sont plus définitives. Si on aime Neverend, des scènes prennent forcément forme à l'écoute. On voit bien l'ombre d'Angelo Badalamenti. Pas étonnant que son blog s'appelle movies for ears. Ses chansons sont des scènes. Son film a commencé avec les albums High Moon Low Sun puis Lost, le fabuleux split avec Dirty Beaches et bientôt Mars Is Heaven sur les labels La Station Radar et Ateliers Ciseaux. Ca dépasse le long-métrage, on est dans le territoire de l'expérimentale, des films qui durent une semaine et dans lequel les acteurs se regardent sans rien dire pendant des heures. On devrait passer sur Ela Orleans au Silencio. Le futur album de Lynch devrait être du Ela Orleans. Tu peux écouter Lana Del Rey si tu veux, moi j'écouterais ça." Le Monde.fr
Après quelques tournées à travers le monde et deux disques sur le label Magic Bullet Records, THIS WILL DESTROY YOU, référence post-rock instrumental ayant enterré tous les suiveurs de Godspeed You! Black Emperor, Explosion In The Sky et consorts, est revenu l'année dernière avec un "Tunnel Blanket" sublime.
Internationalement reconnus comme les maîtres-artisans d'un rock à très haute charge émotionnelle, les Texans arrivent en France pour vous emmener très haut, très loin, et empoisonner durablement vos esprits de leur spiritueux venin.
"Daniel Menche s'est établi lui-même comme un musicien avec un sens du focus et de la détermination non caractéristique dans un genre connu pour ses structures aléatoires et chaotiques. Plutôt que de créer du noise, il s'efforce à l'ordre et à la cohésion. Sa présentation de structures sonores est similaire à la manière dont un écrivain dépeint une histoire, une allégorie semble s'élever, qui utilise la confusion comme un symbole pour le procédé inimaginable de totale pureté sonore; l'intensité orale n'est pas une représentation de la confusion ou du chaotique, mais un effort concerté pour provoquer et stimuler l'imagination de l'auditeur en générant des sons et de la musique intensément puissante.
Le travail de Daniel Menche prend son origine dans l'idée que la musique peut être créée sans instruments ou idées théoriques ; il n'y a pas de restrictions aux sources sonores potentielles. N'importe quels sons - tous les sons sont utilisés et abusés pour créer de la musique. Il n'y a absolument aucune barrière ni aucune préférence dans ce qui peut être utilisé ou a été utilisé. Des sources sonores self made et enregistrées sont l'emphase principale pour créer un sentiment vivant et émotionnel pour la forme de musique contemporaine de Daniel Menche. De subtiles et patientes compositions reposent sur de longues, denses couches de sons bourdonnants, tands que des pièces abrasives reposent sur des sons amplifiés et traités à des niveaux extrêmes, poussant le spectre complet des fréquences à ses limites les plus intenses. D'autres explorations pourraient être considérées comme de la musique concrète, des collages chaotiques arrangés gracieusement sans avoir jamais été "noise". Bien qu'évitant les aspects théoriques de la musique - ceci est un travail sonore qui suit un chemin pour explorer de nouvelles émotions pour la musique, pour obtenir un impact personnel et de un-à-un avec le son pur.
L'art de Daniel Menche enjambe plusieurs frontières et genres difficiles à définir; c'est un effort que de provoquer la confusion dans le but de mettre en valeur le mystère de celle-ci; un effort que d'établir chaque enregistrement comme une identité sonore. Ceci n'est pas la musique des masses; plutôt, il s'agit de la musique d'individus qui sont aventureux en expérimentant de la musique stimulante. En effet, Menche a ammassé une importante discographie sur quelques-uns des labels avec le plus de discernements de la planète. Il a performé live au travers de l'Amérique du Nord, de l'Europe et du Japon avec des performances qui sont intenses et puissantes. Caractérisées à la fois par une force extrême et une patiente subtilité, les performances live de Daniel Menche définissent leurs propres présences sonores, une entité qui donne forme à une brutalité émotionnelle avec des sons hauts en textures et dominants." Cave 12
Jour 5:
Dimanche 01 avril 2012 21h00 8 euros
WINTER FAMILY (France / Israël / musique sombre et envoûtante)
"Entre temps les Winter Family sont arrivés au Sonic . On m’explique que le duo a pris son temps pour faire ses balances et - oh bonheur - qu’ils ont emmené un paquet de matériel avec eux : un harmonium, un orgue, un célesta, des percussions et une platine cassette. Autant Xavier Klaine (l’homme de toutes les musiques) a l’air taciturne et imposant autant Ruth Rosenthal (voix, textes et percussions) est fluette et effacée. La mise en place est un peu difficile sur les deux premiers titres joués par le groupe - orgue trop en avant et donc voix pas assez audible - mais cela va très rapidement aller en s’arrangeant.
C’est peu dire que Ruth Rosenthal est en fait une très grande dame. Une présence saisissante, bouleversante et une voix envoûtante - à la fois monocorde et habitée, comme par un étrange phénomène de distanciation - une voix plutôt dans le registre du récitatif/spoken words avec quelques incartades d’un lyrisme froid et retenu. Les textes sont en anglais (mais assez difficiles à suivre) et en hébreu, langue magnifique s’il en est, intonations rocailleuse et sonorités magiques. Si au contraire du concert d’Agathe Max je ne ferme pas les yeux c’est parce que je suis littéralement hypnotisé par cette petite femme aux si grands retentissements.
L’émotion est à son comble lorsque le lecteur de cassettes diffuse un vieux discours politique, quand Ruth Rosenthal entonne Auschwitz ou imite le tir des mitraillettes et l’explosion des bombes sur Omaha. Ses textes parlent de toutes les souffrances, pas seulement du problème israélo-palestinien (loin de là), de l’impudence des hommes face à leur soif de destruction, de leur impudeur de pouvoir et de domination. Il n’y a pas de message, juste un effroyable constat sur les souffrances accumulées, le point de non-retour se rapprochant dangereusement et l’espoir ténu d’une nécessaire rédemption. Certainement l’un des plus beaux concerts de toute cette année 2009, une ambiance proche du recueillement - mais absolument pas mortifère malgré les termes abordés. Un mélange d’apaisement et de tristesse insondable, d’espoir et de résignation." Hazam report du concert au Sonic le 07/11/2009
202project (Saint-Etienne / Dark Psyche / le Son du Maquis
"Voila bien l'une des meilleurs surprises de l'année 2010, qui n'en a pourtant pas manqué. En l'espace de trois quarts d'heure et de onze titres, Total eclipse démontre en effet une maturitée étonnante, une diversité bienvenue et s'avère une réussite exemplaire. Coincé entre suicide et Spacemen3, lorgnant du coté des premiers Cure et des premiers Cabaret Voltaire, 202project virevolte d'une pop psyché ombrageuse ("hallucination collective") à un Krautrock industriel et crépusculaire ("Tuner") sans oublier de faire une pause du coté d'une cold wave anesthésiée ("In the Air") ou d'un garage synthétique et déviant ("Drug me"). Jolie programme, et qui tient parfaitement la route. Total eclipse est un album certe éclaté, mais brillament cohérent, entre ombre et lumière, qui ne s'interdit pas grand chose et surtout pas un mini-hit electro rock ("Raw Club", qui fait autant froid dans le dos qu'il donne envie de danser). Ce titre marque d'ailleur un tournant pour Total Eclipse : si l'album était jusque la très direct et finement composé - on ne se remet toujours pas de la ligne de chant particuliérement obsédante de " La face cahée du soleil"-, il se tourne ensuite inexorablement vers des profondeurs tourbillonnantes et délétères aussi fascinantes qu'irrrésistibles. Comme si on regardait le monde entier sombrer autour de soit tout en gardant l'intime conviction qu'il y aura un de toute façon un aprés, quel qu'il soit. En cela, Total eclipse est un disque métaphysique voire mystique. Un disque qui ne recherche pas le fatalisme à tout prix, mais se révéle pourtant profondément désabusé. Est ce le disque d'un homme en crise ou au contraire d'un homme en pleine renaissance ? Qu'importe, Total eclispe fait partie de ces rares albums qui poussent à se poser bien des questions sans pour autant imposer de quelconques réponces. Salutaire. 9/10"
Sur le fil du rasoir. Exposition de Marie Claire Cordat autour du livre « autopsie du dehors » de Jean Marc Rouillan.
Du 20 au 28 avril. Vernissage vendredi 20 à partir de 18H. Lecture à 20H.
Cette exposition rassemble 20 cartes à gratter géantes qu’a dessinées Marie Claire Cordat dans le but d’illustrer des textes de Jean Marc Rouillan. Marie claire Cordat est une figure de proue de l’underground lyonnais depuis les années 90. Performeuse, peintre, dessinatrice, organisatrice de concerts, elle se définit comme une actionniste gnostique et une activiste engagée. Ses performances et happenings ont étés vus dans les plus grands festivals comme dans les salles les plus obscures.
Les dessins présentés dans l’exposition « Sur le fil du rasoir » sont très expressifs, noirs et violents. Si quelques uns nous racontent une partie du passé de Jean Marc Rouillan, depuis l’époque de Action Directe jusque la prison des Baumettes, ces dessins parlent surtout de la ville de Marseille, découverte par Marie Claire et Jean Marc au cours de l’été dernier. Ils célèbrent avec force une presque liberté retrouvée.
Le livre « Autopsie du dehors, carnet d’été d’un relégué sous surveillance électronique » sera présenté durant cette exposition, accompagné d’autres livres édités par les éditions Al Dante.
Pendant ses premiers mois de liberté, Jean-Marc Rouillan s’immerge dans ce monde « du dehors ». Lorsque sa journée de travail se termine, et jusqu’à ce que sonne l’heure du retour chez soi, il marche dans Marseille, rencontre et écoute les gens, observe leur façon de vivre, s’attache à comprendre ce qui les motive, s’intéresse à leurs problèmes, et aux multiples façons qu’ils ont de gérer (ou pas…) leur quotidien, leurs joies, leurs colères et leurs doutes. Ainsi, il rencontre des hommes et des femmes, des ouvriers, des chômeurs, des poivrots, des poètes, des artistes, des intellectuels, des gens de la rue… des gens biens sous tous rapports, des voyous…
Cette exposition ne durant que peu de temps, le Cri de l’Encre sera exceptionnellement ouvert mardi 23 avril.
Le Cinéma Préhistorique reprend son activité mensuelle. Fidèles au concept : un texte, une image, un son, la petite équipe composée de Ben Merlin, Pierre Tallaron, Jonas Bernath et Guitos poursuit sa recherche.
Ce sixième Cinéma Préhistorique vous fera rêver de conquêtes avec la découverte de L’amazonie.
Totems et Soleils : nous relirons une partie de notre histoire, le mythe fondateur de l’Eldorado. A travers des manuscrits datant du 16ème siècle et relatant les premières descentes de l’Amazonie nous réinterprèterons l’histoire.
Puissance célestes et Rebellions : à l’image de l’anaconda nous serpenterons le long du fleuve afin de comprendre comment les indiens, par d’habiles stratégies perdaient les avides conquistadors.
Tyrans et rêves : nous découvrirons comment les hommes, conquistadors ou indiens apprirent à se libérer du joug des monarques.
Souffrances, conspirations, massacres, sans oublier la joie primitive de la découverte des nouveaux mondes.
Si vous ne pouvez être présents le 17 avril au Cri de l’Encre, pas d’inquiétude, ce sixième cinéma préhistorique sera rejoué le 26 avril à 19h à La petite Madeleine, 28 quai Arloing 69009. En effet, en cette fin de saison, esprit de conquête oblige, le cinéma préhistorique investira chaque mois différents espaces vous proposant plusieurs lieux, plusieurs résonances.
En mai et en juin seront visités « l’homme saturé » de J.G.Ballard et « Ubu Roi » de Alfred Jarry. Un petit programme précisant dates, lieux et horaires ne saurait tardé à être publié.
LE CRI DE L’ENCRE HORS LES MURS!!! Samedi 7 avril. De 19H à 22H. Le LIEUES, 32 rue des tables claudiennes, 69001 Lyon
Présentation de la revue GURU GURU et du 45T WATS par le Cri de l’Encre et Fabrik. Lectures et concert.
FABRIK et le Cri de l’Encre poursuivent leur collaboration et inaugurent le samedi 7 avril le premier numéro de la revue GURU GURU « de la nécessité d’une autre planète » ainsi que le nouveau 45tours de WATS where are the stars de 19h à 22h au Lieues, 32 rue de tables claudiennes 69001 Lyon.
« …2012, grace à nos technologies, nous voyons de plus en plus précisément la naissance de notre univers et l’idée que nous serions seuls dans l’espace devient obsolète. Pourtant, notre monde marche sur la tête et certains matins, pour posséder nos rêves et les réaliser plutôt que de marcher sur les mains, on se prend à rêver d’une autre planète… »
Parce qu’il nous appartient de nourrir notre quotidien de réflexion, de poésie, de pataphysique, d’humour, d’une pointe de méchanceté ou de yoga, la revue GURU GURU a été créée. Elle entremêle de la poésie, des textes littéraires et philosophiques, une bande dessinée, des photographies et des illustrations.Y ont dessiné une pensée : Adrien Bach, Ben Merlin, Géraud, Greg Gilg, Guillaume Fournier, Hubert Renard, Jonas Bernath, Julie, Julien Monty, Madame Lapin, Marie-Pierre Bufflier, Maxime Paillot, Nadim Hénia, Pierre Tallaron, Stéréotype, Thomas Guarrigues, Valérie Wattercamp.
Le dernier 45T de WATS évoque une histoire de Sun Râ, parle de recherche extra terrestre et dévoile deux titres :
La face A offre peu de brillance, on y perçoit des claquements piégés dans une réverbe surdimensionnée, des bruits de pas, des accords de piano qui rebondissent. Le son vient des fifties, il est accompagné d’une voix ressemblant à une caresse intime, chaude, réconfortante qui vous transporte ailleurs, d’un coup de baguette magique, vous plongeant dans une sorte de désespoir amoureux.
La face B est une reprise du morceau « mary mary so contrary du groupe C.A.N ». Les sons sont dignes de la machine folle de Silver Apple, le son évoque la chute d’une soucoupe volante. La voix poétique flotte cette fois ci au dessus d’un drone envoutant.On retrouve tous les ingrédients du morceau d’origine, mais les drogues ne sont pas les mêmes.
La revue GURU et le 45T de WATS seront disponibles, en vente, le samedi 7 avril.
19h 30 : Lecture de « fin fond » de J.G Ballard par Ben Merlin, mise en musique par FABRIK. Une nouvelle de science-fiction, un point de départ. Le début d’un voyage vers d’autres mondes.
20h15 : Concert de WATS, une improvisation psychédélique et planante dans laquelle se glissera les deux nouvelles love song de Where Are The Stars. Une forme minimale adaptée pour le Lieues. Des images, des vibrations une longue oscillation.
21h15 : Lecture de GURU GURU par Pierre Tallaron, mise en musique par FABRIK. GURU GURU rassemble des textes, des images d’auteurs et d’artistes qui tous ont enfilés leur combinaison spatiale. La fin d’un voyage et le début d’un rêve.
Vous pourrez aussi dessiner, discuter, boire et grignoter…
"VOLCANO THE BEAR a produit l’une des plus fines, belles et sauvages musique anglo-saxonne de ces 10 dernières années, sur disque ET sur scène…" - THE WIRE
"Volcano The Bear est sans aucun doute le groupe avant-gardiste anglais le plus robuste/substantiel mais ne nous laissons pas avoir par cette classification trop évidente, leur musique se refusant à être classifiée justement. Leur influences incluent clairement des immenses noms tels que THIS HEAT, SUN RA, ALBERT AYLER et FAUST, mais aussi des relents de vieux folk, de musique contemporaine, de musique concrète et même de free-jazz ; en fait, le spectre entier du charme spécial de VOLCANO THE BEAR se déploie uniquement dans leur unique, souvent chaotique concerts live : une musique improvisée aussi sérieuse et drôle que la vie. Une approche à l’humour très anglais et extravagante/complètement libre de la musique expérimentale. Du très grand art."Cave12"
Les Marquises est le projet de Jean-Sébastien Nouveau (Immune, Recorded Home, Colo Colo), qui a fait appel à l’américain Jordan Geiger (Shearwater, Minus Story, Hospital Ships) et au multi instrumentiste Jonathan Grandcollot (Pan Pan Pan, Robe et Manteau) pour enregistrer un album inspiré par le travail graphique de l’artiste américain Henry Darger. “Lost Lost Lost” est un sombre et magnifique album qui évoque les ambiances froides et cotonneuses de Hood, Third Eye Foundation, Can, Moondog…
Quand un légendaire précurseur de la musique électronique, féru de science-fiction et pétri de philosophie deleuzienne rencontre une des gloires de la musique improvisée française, attendez-vous à ce que vos moutons électriques fassent des étincelles !
Pour la première fois réunis sur scène, Richard Pinhas et Noël Akchoté vous proposeront une variation sonore et improvisée sur l’œuvre de Philip K. Dick (dont Pinhas est un grand lecteur, et l’un des rares journalistes français à l’avoir rencontré dans les années 70 pour le compte du magazine Actuel).
Pour finir la soirée, nous vous invitons à un dj set de 2080, jeune recrue de la nouvelle scène electro française, brassant une influence 80’s lorgnant aussi bien du coté du jeu vidéo que de la soul ou des artistes electro plus contemporains (Prodigy, Chemical Brothers, etc …)
Le dimanche 1er avril au Périscope à 19h - Entrée libre * Le Périscope, 13 Rue Delandine, 69002 Lyon http://periscope-lyon.com/
* Concert gratuit si vous réservez votre place en écrivant à concert@zonebis.com Entrée sans réservation le soir du concert : deux euros pour la carte de membre du Périscope
TABLE RONDE PHILIP K. DICK | LA CARTE EST LE TERRITOIRE Proposée par les éditions Le Feu Sacré, animée par Jérémy Zucchi. Invités : Pacôme Thiellement (photo ci-dessous : essayiste, vidéaste, chroniqueur à France Culture) et Aurélien Lemant (essayiste, dramaturge et comédien).
Quand trois spécialistes de Philip K. Dick se rencontrent autour d’un chocolat chaud, qu’est-ce qu’ils se racontent ? Des histoires d’ubiquité, de virtualité, de mondes-gigognes, de sociétés de contrôles… et de femmes aux cheveux noirs !
Les récits d’univers virtuels existent depuis que l’homme s’est interrogé sur la différence entre le rêve et l’éveil, le paysage peint et son modèle, la carte et le territoire. Si Philip K. Dick a longuement abordé le pouvoir de l’image, c’est son propre pouvoir de créer des univers par les mots qui ne cessait de le fasciner. Il s’agira lors de cette table ronde d’aborder l’œuvre de Philip K. Dick sous l’angle du pouvoir quasi démiurgique de l’écrivain, qui en piégeant ses lecteurs (les habitants des mondes virtuels), finit fasciné par sa propre création, allant jusqu’à s’y introduire lui-même en tant que personnage. Nous aborderons également la dimension autobiographique de l’œuvre de Dick, qui a tant nourri ses fictions au point que sa vie et ses romans finirent par se rejoindre, dans les expériences et recherches mystiques des dix dernières années de sa vie. Dick se pensait alors comme un gnostique dont l’œuvre détenait quelques clés masquées de la connaissance. Comme si la carte qu’il avait dessinée devenait un territoire à celui capable de vraiment la lire.
Jérémy Zucchi | Jeune réalisateur, monteur, graphiste, diplômé d’un Master d’études cinématographiques et audiovisuelles (Lyon II), Jérémy Zucchi est aussi un spécialiste de la science fiction, et plus spécialement de l’oeuvre de Philip K. Dick. Ayant déjà donné de nombreuses conférences sur le sujet à travers la France, il prépare actuellement un essai sur l’esthétique des oeuvres du romancier.
Aurélien Lemant | Né en 1976, en plein punk, “auteur, acteur, réacteur”. Ainsi se présente ce dramaturge ninja, épris de polémique, de commedia dell’arte et de comic books américains, traducteur d’Israel Horovitz, Joe Orton ou Grant Morrison pour la scène, et fondateur de la compagnie La Carcasse ! Bactérie Théâtrale.
Il met en scène la schize, le double et l’hallucination collective, objets de fascination propres au médium théâtre comme à l’ensemble de l’oeuvre de Philip K. Dick, dont il est un fervent lecteur. Traum est son premier essai.
Pacôme Thiellement | Né en 1975, Pacôme Thiellement porte de multiples casquettes : journaliste à Chronic’art, chroniqueur sur France Culture (Mauvais Genre), vidéaste de talent (Le Dispositif, prix AVIFF 2011 à Cannes, avec Thomas Bertay), il est surtout connu pour ses nombreux essais d’inspiration théophanique, herméneutique et burlesque ayant pour sujets Frank Zappa, Gérard de Nerval, David Lynch, les Beatles ou encore la série TV Lost.
Son dernier livre, “Tous les Chevaliers sauvages : Tombeau de l’humour et de la guerre” (Philippe Rey Editions), est un essai sur le rire à l’époque du tout cynisme, et un vibrant hommage au Professeur Choron.
Lundi 02 avril à 18h | Entrée libre Le Tasse Livre, 38 Rue Sergent Blandan, 69001 Lyon http://www.tasselivre.fr/
LECTURE PUBLIQUE AURELIEN LEMANT LIT “TRAUM : PHILIP K. DICK, LE MARTYR ONIRIQUE” Proposée par les éditions Le Feu Sacré
Chasseur de livres, Aurélien Lemant poursuit une certaine idée de la littérature au travers des nombreuses lectures publiques qu’il donne en Région Centre depuis 1999. Au sein du Printemps des Poètes, des 1000 lectures d’Hiver, ou en indépendant, il a livré des centaines d’extraits de romans ou poésies dans des prisons, bibliothèques, lycées, fermes, châteaux, appartements ou théâtres…
Ce n’est pas la première fois qu’il s’intéresse à Philip K. Dick , puisque Aurélien donne régulièrement lecture d’ouvrages de l’écrivain américain, et de la biographie que lui consacra Emmanuel Carrère, Je suis vivant et vous êtes morts, dont le titre est le gimmick du roman UBIK.
Aurélien Lemant est l’auteur deTRAUM : Philip K. Dick, le martyr onirique, un essai poétique sur le doute, le rêve et la folie, publié chez Le Feu Sacré en mars 2012.
Mardi 03 avril à 19h - Entrée libre à la librairie Le Bal des Ardents, 17 Rue Neuve, 69001 Lyon http://www.lebaldesardents.com
Nouvelle maison d’édition Lyonnaise, Le Feu Sacré Editions vous présentera ses deux premières publications : AURELIEN LEMANT, « Traum : Philip K. Dick, Le Martyr Onirique », et le livre de F.J. OSSANG « Hiver sur les Continents Cernés ».
En présence des deux auteurs qui dédicaceront leurs ouvrages respectifs. Photo ci-dessous : F.J. OSSANG
+ EXPOSITION
FLUSHDELAY | RETROSPECTIVE
Fernando Aponte (aka Flushdelay) est un illustrateur mexicain passionné de science-fiction et de punk-rock. Fils spirituel des excès graphiques de Jorge Alderete et de l’esprit rebelle de Banksy, Flushdelay exposera ses plus belles oeuvres, ainsi que deux oeuvres inspirées du travail de Philip K. Dick. Cette exposition sera sa première “muestra” internationale.
Le mercredi 04 avril au Cinéma Comoedia | Vernissage à 18h | Entrée libre au Comoedia, 13 Avenue Berthelot, 69007 Lyon http://www.cinema-comoedia.com/