Projet solo de Paul Labrecque, musicien américain issu du collectif free folk Sunburned Hand Of the Man, formation de Boston mouvante et inclassable qui a sorti depuis 1997 de nombreux disques sur différents labels dont Ecstatic Peace!. Paul Labrecque nous offre une musique minimale et répétitive, fortement teintée de psychédélisme ouvrant sur des paysages sonores singuliers... "The spirit of American soil is so deeply rooted in this mind traveler, that even his prolonged stay in Europe hasn’t weakened his pow wow power jams." https://headofwantastiquet.bandcamp.com
WOVEN SKULL (Irlande)
Groupe irlandais qui pratique un folk instrumental, contemplatif, psychédélique, tribal et minimal et qui a été décrit en live comme une sorte de Velvet Underground turc ! https://wovenskull.bandcamp.com/
MARDI 27 OCTOBRE Le Bal des Ardents Rue Neuve, Lyon 1er 20h-22h 3 euros & on fera un p'tit bar pour compléter le défraiement des musiciens. Flyer tantôt !
Durant tout le mois d'octobre se tiendra le Selluloid Restaurant sur le parvis du Toboggan à Décines. Cette installation architecturale et sonore accueillera durant un mois diverses performances et ateliers.
Ce projet est dédié et ouvert à l'improvisation et à la participation libre. Différents temps viendront rythmer la vie de ce lieu temporaire, performances, installations sonores, journée d'improvisation libre, constructions d'instruments… Il reste des plages libres pour venir tester ou jouer tout simplement. N'hésitez pas à contacter l'équipe du Selluloid Restaurant à cette adresse si vous êtes intéressés: selluloidrestaurant@gmail.com
Une première tentative réalisée au printemps dernier est documentée à cette adresse : www.selluloidrestaurant.tumblr.com. Vous pouvez y trouver également une présentation détaillée de la nouvelle installation. Le blog documentera les différents moments tout au long du mois, présentera la nature de chacune des interventions ou ateliers qui s'y dérouleront.
- Semaine du 26 : Jérémie Sauvage & Mathieu Tilly / Raymonde (horaire à préciser)
- DIMANCHE 1er Novembre : 15h- 19h sessions d'improvisation libre. Venez avec vos instruments / claviers / synthétiseurs ect… pour tester la structure !
L'équipe du Selluloïd Restaurant
Selluloid Restaurant Sur le parvis du Toboggan 15 avenue Jean Macé 69152 Décines
ACCÈS: - 5 mn du Carré de Soie (direct tram Léa T3 arrêt “Décines centre“) - 15 mn de la Part-Dieu (direct tram Léa T3 arrêt “Décines centre“) - 25 mn d’Hôtel de Ville-Louis Pradel (Lyon) (métro ligne A jusqu’à Vaulx-en-Velin La Soie puis tram Léa T3 arrêt “Décines centre“)
Le Centre Charlie Chaplin, en collaboration avec la Souterraine et la Bibliothèque de la Part-Dieu, propose d'explorer les chemins de traverse du psychédélisme actuel et d'une pop aventureuse qui s'affirme en français. Six groupes phares de cette nouvelle vague, deux soirs de concerts et pour ceux qui souhaiteraient approfondir : un showcase d'Odessey & Oracle à la bibliothèque de la Part-Dieu (en avant-goût du concert des mythiques Zombies à Chaplin !), deux conférences sur le psychédélisme par David Rassent et une expo de pochettes (entrée libre pour le show-case, les conférences et l'exposition).
une exposition de pochettes de vinyles sur le thème du psychédélisme par l'équipe de la BM de Lyon, sur place à Chaplin
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Deux conférences de David Rassent (auteur/musicologues chez Le Mot et le reste), toujours sur le thème du psychédélisme, vous seront proposées à 19h chaque soir avant les concert.
le 9 : "Le renouveau progressif et psychédélique en France". Détails le 10 : "Ken Kesey et les origines du psychédélisme". Détails
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Un showcase de Odessey & Oracle aura lieu le 10 OCTOBRE à la cafet' de la Bibliothèque Municipale de la Part-Dieu, fruit d'une habile collaboration entre le STRN FEST et le Festival Amply organisé par le BM de l'agglo.Tout cela se passera (à part le showcase d' Odessey & Oracle) au Centre Charlie Chaplin de Vaulx-en-Velin.
La lecture est un voyage qui enflamme l’esprit et élargit l’horizon. Parfois, on découvre un auteur et on ne veut plus le quitter. Annie Le Brun est une poète et essayiste française de notre temps. Sa pensée interroge le réel pour mieux célébrer l’imaginaire, invoque la liberté intérieure contre la servitude volontaire, et revendique le désir comme arme de discernement dans un monde ébloui où l’ombre n’a plus sa place. Ce film est l’histoire passionnelle d’un lecteur, incarné par le plus singulier des acteurs français, Michel Fau, pour cet esprit hors du commun.
ANNIE LE BRUN
Née en 1942, Annie Le Brun a participé aux dernières années du mouvement surréaliste. Parallèlement à des textes lyriques récemment réunis dans "Ombre pour ombre" (Gallimard, 2005), elle a publié, entre autres, des essais dont "Lâchez tout" (1977) contre l'embrigadement idéologique du néo-féminisme, suivi par "Les châteaux de la subversion" (1982) à propos du Roman noir, puis en introduction à l’œuvre complète du marquis de Sade, "Soudain un bloc d'abîme, Sade" (1985) et "Vingt milles lieues sous les mots, Raymond Roussel" (1994) chez Jean-Jacques Pauvert. Concernant la poésie, on se référera à "Appel d'air" (1989) et "Qui vive" (1991). Signalons enfin une analyse critique de ce temps "Du trop de réalité" (2000). En 2010, "Si rien avait une forme, ce serait cela" aborde le problème de la représentation comme une question autant poétique que politique. "Les arcs-en-ciel du noir, Victor Hugo" (2012) tient lieu de catalogue à l'exposition qu'elle conçoit à la maison de Victor Hugo.
Annie Le Brun a été en 2014 l'auteur de l'exposition consacrée à Sade au Musée d'Orsay et du livre qui l'accompagne, "Attaquer le soleil".
VALÉRIE MINETTO
Après des études à l'école des Arts décoratifs de Nice et à la Fémis, Valérie Minetto réalise un court métrage, "Tête d'ange", puis un moyen métrage très remarqué, "Adolescents" (1999). Elle enchaîne avec plusieurs films de danse contemporaine : "Beaux gestes à Moscou", "Moscou entre ciel et terre", festival du réel 2003.
Son premier long métrage de fiction, "Oublier Cheyenne", est sélectionné par l'Acid à Cannes et sort en 2006. Elle revient ensuite au documentaire, avec "Dans les jardins de mon père", sur le poète Bernard Vargaftig et "Mine, de fil en aiguille", sur la costumière Mine Barral-Vergez. En 2009, elle réalise "Pas de politique à table", une fiction pour France 2 (sélection Fipa), puis s'engage dans la longue aventure de "L'échappée, à la poursuite d'Annie Le Brun".
Elle prépare actuellement son second long métrage de fiction, "Que demande le peuple", et mène, parallèlement à son activité de cinéaste, un travail de plasticienne.
CÉCILE VARGAFTIG
Cécile Vargaftig est scénariste de cinéma depuis 1990.
Elle a co-écrit avec leurs réalisateurs plus d'une dizaine de films sortis en salle à ce jour, parmi lesquels "Le Ciel de Paris" (Michel Béna), "Le Lait de la tendresse humaine" (Dominique Cabrera), "Stormy weather" (Solveig Anspach), "La Femme invisible" (Agathe Teyssier), "Jeunesse" (Justine Malle) ou encore "Des étoiles" (Dyana Gaye).
"L'échappée, à la poursuite d'Annie Le Brun" est sa quatrième collaboration avec Valérie Minetto, après "Oublier Cheyenne", "Dans les jardins de mon père" et "Pas de politique à table". Elle est également écrivain, avec cinq livres publiés à ce jour : "Frédérique" (J'ai lu), "Laisser Frémir" (Julliard), "Fantômette se pacse" (Au diable Vauvert), "Les nouveaux nouveaux mystères de Paris" (Au diable Vauvert) et "Ma nuit d'octobre" (Nouvelles éditions Cécile Defaut).
MICHEL FAU
Michel Fau se forme au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique de Paris, avec pour professeurs, Pierre Vial, Michel Bouquet et Gérard Desarthe.
Sa rencontre avec Olivier Py est décisive (La Servante, Le Visage d'Orphée, L'Apocalypse Joyeuse...). Il travaille aussi sous la direction de nombreux autres metteurs en scène, parmi lesquels Eric Vigner, Olivier Desbordes, Jean Gillibert... Metteur en scène lui-même, il dirige Le Misanthrope et Maison de Poupée, entre autres. Il met en scène également des opérettes.
On a pu le voir au cinéma dans de nombreux films (Albert Dupontel, Dominik Moll, François Ozon...) ; et à la télévision (Benoît Jacquot, Nina Companeez...).
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"N’eus-je pas une fois une jeunesse aimable, héroïque, fabuleuse, à écrire sur des feuilles d’or, — trop de chance ! Par quel crime, par quelle erreur, ai-je mérité
ma faiblesse actuelle ?"
Quand on regarde le film de Valérie Minetto s’échappant à la poursuite d’Annie Le Brun, on est frappé, ému, par la très grande beauté des images. Mais pas la beauté des images pour la beauté des images, pas celle de « l'art pour l’art ». Mais par des images qui pointent, indiquent et interrogent un ailleurs, toujours à portée d’yeux, de vue.
S’il s’agit de tenir la route, c’est toujours pour s’en écarter coûte que coûte. Le grand départ est pour de bon, devant nous : il s’offre à nous. En plein jour ou, de préférence, en pleine nuit : elle est très sombre et très lumineuse à la fois, individuelle et vaste. Confidences dangereuses, mettant en danger … la route simple et droite. Mettant en danger le réel (imposé), et soi-même. Impressions neuves, décantées des artifices, des oripeaux, qui arrivent à refaire le vide comme pour la première fois, comme lors de cette première fois ... où nous avons vu le monde. Redécouverte de ce que l’on peut voir, et ce par l’intermédiaire d’images choisies, redevenant signifiantes et significatives. Redécouverte rendant sensible, palpable, en un mot, visible, des impressions de lecture, les impressions d’une lecture s’approfondissant grâce aux images présentées d'un monde bel et bien ressenti, celui-ci profondément réel et irréel à la fois.
Pour paraphraser en quelque sorte Annie Le Brun, c’est comme si la pensée (du corps) d’Annie Le Brun prenait (la) forme des images, prenait forme à travers ces images montées, remontées et démontées : nuées orageuses et pluies diluviennes.
La parole d’Annie Le Brun, tantôt proférée (par elle-même) ou rapportée (par Michel Fau), y brille d’une lumière noire, aiguë, acérée, sur le vide d’un grand ciel pur, transparent ou nuageux, nous invitant toujours à partir et à nous changer avec lui. Le seul espoir tenace, auquel il faut tenir, restant l’Amour, toujours en révolutions, à réinventer, se jouant du vide et l’emplissant, ... le vide l'engloutissant aussi parfois.
En effet, il y est question de toutes ces choses que l'on ne voit pas ou qu'on ne veut plus voir et qui sont pourtant là. Allant ce faisant à rebours de toutes les images fabriquées qui nous entourent et que l'on nous impose continuellement. Retrouver l'essence (l'essentiel) des choses pour ainsi dire, ce monde renvoyant toujours à un ailleurs, à autre chose que ce que l'on en fait (habituellement) ... ou ce que l'on en a fait. Redécouvrir le monde en quelque sorte avec un œil neuf, non apprêté. Les images n'illustrent pas à proprement parler le propos d'Annie Le Brun, mais l'accompagnent (dans ses détours et sa fuite... toujours en avant), le soutiennent pour ainsi dire, ouvrant ainsi un nouveau champ d'infinis, une nouvelle façon, plus "juste", de voir le monde. C'est très beau et très "réussi" (si tant est que l'on puisse parler de "réussite" dans ce sens-là). Ces images ouvrent de nouveau sur quelque chose qui est là, sous nos yeux, s’immisçant dans notre tête, notre être, mais qui demeure insaisissable et fuyant. Tout est là, en nous et autour. Il suffit d’y regarder de plus près et de se laisser aller ... à imaginer.
Alors je n’ai pu m’empêcher de repenser à ces vers éminemment neufs et « d’actualité » de Rimbaud, à propos de ce film :
"Ta mémoire et tes sens ne seront que la nourriture de ton impulsion créatrice. Quant au monde, quand tu sortiras, que sera-t-il devenu ?
Rencontre du duo bruxellois Apolune et du duo lillois Meurs!, ce projet conçu en miroir interroge la porosité entre l'improvisation et l'écriture, et se caractérise par l'utilisation de sources sonores multiples, électriques et acoustiques, qui déterminent la structure de leur musique.
Le double duo fêtera la sortie de son premier album sorti sur les labels BeCoq et Creative Sources
Léo Rathier : guitare
Matthieu Lebrun : clarinette, saxophone
Thomas Coquelet : guitare préparée, effets
Paul Ménard : guitare préparée, effets
// SESSION D'ÉCOUTE //
" Tensions/Abandons "
Sélection de musique par Jean Bender
Actif depuis quelque bonnes années au sein du collectif/label HAK lo-fi Records, Jean Bender est un expérimentateur sonore utilisant et mésutilisant des instruments de musiques "D.I.Y", faits maison. Son approche musicale est tournée vers le bruit, et une recherche autour de l'espace sonore et sa dynamique.
Été Indien lance sa première édition en vous proposant trois jours de concerts variés, des expositions de photographies, une marche dans la forêt suivie de lectures et concerts dans la chapelle des Anges, au cœur des bois du Forez.
Du Vendredi 4 au soir au Dimanche 6 dans l'après-midi, les champs deviendront scènes, les charrettes canapés et le champ du voisin terrain de camping. Balades en forêt, repos et dégustation de produits locaux rythmeront les journées.
VEN 25/09 / ÉRIC CHENAUX + CHICALOYOH + VITAS GUERULAÏTIS @ LE PÉRISCOPE ۩ HUMANIST S.K #5 ۩ Humanist S.K Festival et Le Périscope présentent
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◆ ÉRIC CHENAUX (CAN, Constellation Records)
"Véritable troubadour post moderne, Eric Chenaux a déjà publié sur le label Constellation depuis 2006 cinq albums solos dans lesquels l’agilité de son jeu de guitare s’allie à la pureté presque lyrique de son chant. Remarqué à ses débuts pour sa réécriture ingénieuse du folk traditionnel, ses chansons ont évolué au fil des années en une forme de ballade originale dont les improvisations à la guitare électrique et classique font toute la singularité."
"Chicaloyoh est le projet solo d’Alice Dourlen ; à mi-chemin entre exploration de paysages sauvages et recueillement intimiste : guitare, vagues de clavier et autres percussions aux sonorités lointaines forment tour à tour des ambiances minimalistes ou plus marquées. Les voix hantées sortent du brouillard, portées par des rythmiques psychédéliques évadées du temps. Un projet qui séduira sans aucun doute celles et ceux qui ont été happés par le chant des prêtresses d’Inca Ore ou de Nico."
"Le nom Vitas Guerulaïtis est bien évidemment un clin d’oeil à l’un des plus flamboyants joueurs de l’histoire du tennis. Vitas Gerulaïtis était ce fêtard invétéré, playboy des courts pas toujours au niveau de ses adversaires de premier plan, idéal d’outsider comme jadis George Best sur les terrains de football et toujours véritable modèle pour des musiciens qui n’hésitent à faire leurs un slogan tel que “longue vie à tous ceux qui perdent”. Trio d’activistes français exilés à Bruxelles, Vitas Guerulaïtis travaille par compression : des portières arrachées d’anciens camions des postes, des livres compliqués que personne ne lit, des restes de ce qui devait être un fabuleux complexe immobilier, des alcooliques et des chiens qui se sont accrochés aux roues de leur van, et, bien sûr, de celui qui voulait être tennisman mais qui travaillait en intérim. Il en résulte une musique qui se définit comme un ensemble de bruit et de ruptures, des chants de filles et de garçons innombrables et tragiques."
DIM 27/09 / CLARA DE ASÍS + AR KER + BEAUTY CAMP @ LE CHATEAU ۩ HUMANIST S.K FESTIVAL #5 ۩ Humanist S.K Festival, Les Châtelains et les poules du Château te proposent dans leur jardin ton meilleur brunch de l'année :
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◆ CLARA DE ASÍS (ES, Pan y Rosas Discos / Daath)
Naviguant entre composition électro-acoustique et improvisation sur guitare préparée, Clara de Asís explore depuis maintenant plusieurs années les notions de continuité et de discontinuité du son à travers une attention toute particulière portée au geste musical. Difficile de percevoir un quelconque hasard dans l'opération quasi-chirurgicale de sa guitare, dont émerge une musique prenante, lente et évolutive d'une tension presque palpable.
D'un Maloya susurré à une avalanche de roulements de batterie hypnotiques, Ar Ker nous fait voyager dans tout le spectre des musiques en marge ; la moindre respiration a du sens, du flair et une intensité sauvage.